Zürcher Nachrichten - Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"

EUR -
AED 4.190162
AFN 82.135427
ALL 99.363241
AMD 444.283963
ANG 2.055997
AOA 1046.652663
ARS 1343.832124
AUD 1.77551
AWG 2.056237
AZN 1.932993
BAM 1.966166
BBD 2.303947
BDT 138.639709
BGN 1.953904
BHD 0.429896
BIF 3345.876246
BMD 1.140769
BND 1.499278
BOB 7.901484
BRL 6.450363
BSD 1.141116
BTN 96.978582
BWP 15.642193
BYN 3.734222
BYR 22359.07754
BZD 2.292054
CAD 1.578077
CDF 3284.275012
CHF 0.937102
CLF 0.028062
CLP 1076.874961
CNY 8.321893
CNH 8.311753
COP 4810.623979
CRC 576.941701
CUC 1.140769
CUP 30.230385
CVE 110.5978
CZK 24.954899
DJF 202.737766
DKK 7.465457
DOP 67.305622
DZD 151.027578
EGP 58.001728
ERN 17.111539
ETB 149.550648
FJD 2.603406
FKP 0.856819
GBP 0.849411
GEL 3.125667
GGP 0.856819
GHS 17.465125
GIP 0.856819
GMD 80.994465
GNF 9873.357999
GTQ 8.788333
GYD 238.722293
HKD 8.848548
HNL 29.431933
HRK 7.534098
HTG 149.307164
HUF 404.328564
IDR 19166.691798
ILS 4.127418
IMP 0.856819
INR 97.14888
IQD 1494.978118
IRR 48040.649287
ISK 146.007378
JEP 0.856819
JMD 180.76141
JOD 0.808919
JPY 162.244805
KES 147.731395
KGS 99.760127
KHR 4566.499656
KMF 493.386381
KPW 1026.692336
KRW 1641.042437
KWD 0.349749
KYD 0.950997
KZT 585.190057
LAK 24683.369827
LBP 102212.926182
LKR 341.751753
LRD 227.64099
LSL 21.30462
LTL 3.368395
LVL 0.690039
LYD 6.242858
MAD 10.580087
MDL 19.54671
MGA 5147.719945
MKD 61.553306
MMK 2395.477676
MNT 4073.570578
MOP 9.116222
MRU 45.162707
MUR 51.619833
MVR 17.579546
MWK 1978.19458
MXN 22.352576
MYR 4.971243
MZN 73.008614
NAD 21.30462
NGN 1831.185579
NIO 41.991383
NOK 11.806653
NPR 155.166012
NZD 1.912066
OMR 0.439206
PAB 1.141091
PEN 4.182345
PGK 4.623565
PHP 64.362474
PKR 320.673116
PLN 4.267794
PYG 9137.172187
QAR 4.159191
RON 4.977976
RSD 117.831219
RUB 94.291218
RWF 1609.643891
SAR 4.279173
SBD 9.530343
SCR 16.496695
SDG 685.034147
SEK 10.947847
SGD 1.4939
SHP 0.896466
SLE 25.899685
SLL 23921.342521
SOS 651.952421
SRD 42.037662
STD 23611.620524
SVC 9.984552
SYP 14832.197421
SZL 21.121387
THB 38.078835
TJS 12.038155
TMT 3.992692
TND 3.402351
TOP 2.671797
TRY 43.857991
TTD 7.744695
TWD 37.014078
TZS 3068.668932
UAH 47.569776
UGX 4185.064123
USD 1.140769
UYU 48.042866
UZS 14772.962132
VES 98.730054
VND 29660.000818
VUV 137.556436
WST 3.153067
XAF 659.419079
XAG 0.034467
XAU 0.000342
XCD 3.082986
XDR 0.818879
XOF 656.505185
XPF 119.331742
YER 279.605762
ZAR 21.122997
ZMK 10268.29402
ZMW 31.864294
ZWL 367.327237
  • AEX

    -0.1700

    872.69

    -0.02%

  • BEL20

    26.7000

    4332.93

    +0.62%

  • PX1

    37.6800

    7573.76

    +0.5%

  • ISEQ

    60.9100

    10212.02

    +0.6%

  • OSEBX

    11.0700

    1467.54

    +0.76%

  • PSI20

    -70.1200

    6872.8

    -1.01%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    30.7800

    2754.26

    +1.13%

  • N150

    24.1200

    3374.15

    +0.72%

Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"
Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat" / Photo: Handout - Brazilian Supreme Court/AFP

Brésil: Bolsonaro sous la menace d'un procès pour "coup d'Etat"

Il se dit victime de la "plus grande persécution politico-judiciaire de l'histoire du Brésil" et risque plus de 40 ans de prison: l'ex-président Jair Bolsonaro doit savoir mercredi s'il est renvoyé en procès pour un présumé projet de coup d'Etat.

Taille du texte:

Dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985), ravivé récemment par le film-phénomène "Je suis toujours là" de Walter Salles, Oscar du meilleur film international, un procès de l'ancien chef de l'Etat serait historique.

Nostalgique assumé de ces années de plomb, l'ex-capitaine de l'armée, 70 ans, voit désormais son sort judiciaire entre les mains de la Cour suprême réunie à Brasilia.

Les chefs d'accusation sont gravissimes: "coup d'Etat", "tentative d'abolition violente de l'Etat de droit démocratique" et "organisation criminelle armée".

Et ce "quel que soit le résultat des élections de 2022", qu'il a finalement perdues au second tour face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

Selon l'accusation, après la défaite, les présumés conspirateurs auraient oeuvré à l'élaboration d'un décret prévoyant la convocation d'un nouveau scrutin, mais aussi projeté l'assassinat de Lula, de son vice-président élu Geraldo Alckmin et d'Alexandre de Moraes, un juge de la Cour suprême.

- "Procès politique " -

Contre toute attente, l'ancien chef de l'Etat a assisté en personne à la séance de mardi, assis, l'air grave, à côté de son avocat.

Par communiqué ou sur les réseaux sociaux, il a clamé son innocence: "Ils m'accusent d'un crime que je n'ai pas commis", tonne-t-il. Il se décrit en victime d'un "procès politique", estimant que "l'arbitre a déjà sifflé avant même que le match ne commence".

Celui qui, dans le plus grand pays d'Amérique latine, reste l'incontournable leader du puissant courant conservateur joue gros, très gros.

Inéligible jusqu'en 2030 en raison de ses attaques sans preuves contre les urnes électroniques, Jair Bolsonaro espère encore voir cette sanction annulée ou réduite pour lui permettre d'être de nouveau candidat en 2026.

Mais une condamnation pour complot contre la démocratie brésilienne briserait cet espoir. Et forcerait son camp à lui choisir un successeur, alors que le jeu semble ouvert face à un Lula plus impopulaire que jamais, sur fond d'inflation.

Dos au mur, Jair Bolsonaro veut croire que Donald Trump, "ami" et modèle politique, jouera de son "influence" en sa faveur.

- "Noyau crucial" -

Au total, 34 personnes ont été inculpées en février, dont plusieurs ex-ministres et des militaires de haut rang.

Après avoir rejeté mardi les recours de la défense, cinq des 11 juges de la Cour suprême doivent évaluer mercredi s'ils disposent d'éléments suffisants pour ouvrir un procès pénal contre Jair Bolsonaro et sept autres inculpés, tous soupçonnés d'avoir fait partie du "noyau crucial" du complot supposé.

Les magistrats voteront tour à tour. Le premier à se prononcer sera Alexandre de Moraes, puissant juge honni du camp Bolsonaro, qui voit en lui un "dictateur".

Invoquant son "intérêt personnel" en tant que potentielle victime d'un projet d'assassinat, la défense avait tenté d'obtenir la récusation du juge Moraes. En vain. Pas plus qu'elle n'a pu écarter deux autres membres du "Supremo": un ex-ministre de Lula, Flavio Dino, et l'ancien avocat de l'actuel chef de l'Etat, Cristiano Zanin.

Cherchant à démontrer que la démocratie au Brésil a réellement frôlé le désastre, l'accusation s'appuie aussi sur les événements du 8 janvier 2023 à Brasilia.

Une semaine après l'investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient envahi et saccagé les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et du palais présidentiel, criant à la fraude électorale et appelant à une intervention militaire.

M. Bolsonaro, qui se trouvait alors aux Etats-Unis, dit avoir répudié les "actes violents" commis ce jour-là.

A.Ferraro--NZN