Zürcher Nachrichten - COP16: le monde reprend à Rome l'âpre débat pour financer la sauvegarde de la nature

EUR -
AED 4.303863
AFN 82.246499
ALL 98.021992
AMD 449.671513
ANG 2.097286
AOA 1074.646617
ARS 1391.811212
AUD 1.792193
AWG 2.112377
AZN 1.996908
BAM 1.955241
BBD 2.364524
BDT 143.229075
BGN 1.96181
BHD 0.440474
BIF 3488.003358
BMD 1.171915
BND 1.494273
BOB 8.091688
BRL 6.421514
BSD 1.171065
BTN 100.139387
BWP 15.656526
BYN 3.832405
BYR 22969.536814
BZD 2.352328
CAD 1.606755
CDF 3376.287953
CHF 0.947843
CLF 0.028433
CLP 1091.108233
CNY 8.405566
CNH 8.406054
COP 4731.24812
CRC 590.631236
CUC 1.171915
CUP 31.055751
CVE 110.233503
CZK 24.729407
DJF 208.540413
DKK 7.459948
DOP 69.670093
DZD 151.08583
EGP 58.232361
ERN 17.578727
ETB 158.200997
FJD 2.626555
FKP 0.854244
GBP 0.864978
GEL 3.188067
GGP 0.854244
GHS 12.121536
GIP 0.854244
GMD 83.796446
GNF 10146.100911
GTQ 9.006427
GYD 244.900024
HKD 9.198773
HNL 30.599257
HRK 7.534833
HTG 153.526132
HUF 398.896931
IDR 19027.50725
ILS 3.968937
IMP 0.854244
INR 100.207124
IQD 1534.061666
IRR 49366.925837
ISK 141.989691
JEP 0.854244
JMD 187.676374
JOD 0.830934
JPY 169.511712
KES 151.356752
KGS 102.418398
KHR 4694.658575
KMF 492.794764
KPW 1054.746821
KRW 1598.902875
KWD 0.35836
KYD 0.975921
KZT 609.225923
LAK 25253.784127
LBP 104926.318947
LKR 351.19965
LRD 234.213077
LSL 20.971708
LTL 3.460361
LVL 0.70888
LYD 6.342188
MAD 10.573479
MDL 19.832333
MGA 5148.528888
MKD 61.512424
MMK 2460.534478
MNT 4199.800299
MOP 9.469694
MRU 46.702655
MUR 52.924131
MVR 18.051875
MWK 2030.619782
MXN 22.061348
MYR 4.955448
MZN 74.956135
NAD 20.971708
NGN 1809.132725
NIO 43.097686
NOK 11.809718
NPR 160.223219
NZD 1.935291
OMR 0.448972
PAB 1.171065
PEN 4.156612
PGK 4.83062
PHP 66.342555
PKR 332.139896
PLN 4.243905
PYG 9345.329718
QAR 4.26858
RON 5.081311
RSD 117.146527
RUB 92.123677
RWF 1691.016818
SAR 4.395033
SBD 9.782372
SCR 17.186389
SDG 703.739351
SEK 11.120893
SGD 1.495251
SHP 0.920941
SLE 26.372388
SLL 24574.478898
SOS 669.208784
SRD 44.293749
STD 24256.277385
SVC 10.247072
SYP 15237.425283
SZL 20.967009
THB 38.151742
TJS 11.546601
TMT 4.113422
TND 3.423522
TOP 2.744747
TRY 46.659846
TTD 7.948729
TWD 34.106291
TZS 3085.918247
UAH 48.826249
UGX 4209.797116
USD 1.171915
UYU 47.17652
UZS 14739.788336
VES 124.930261
VND 30581.125672
VUV 140.267499
WST 3.208176
XAF 655.769624
XAG 0.032563
XAU 0.000358
XCD 3.16716
XDR 0.815567
XOF 655.769624
XPF 119.331742
YER 283.896869
ZAR 20.941843
ZMK 10548.646794
ZMW 27.725078
ZWL 377.356198
  • AEX

    9.4700

    920.14

    +1.04%

  • BEL20

    38.0000

    4509.03

    +0.85%

  • PX1

    134.5200

    7691.55

    +1.78%

  • ISEQ

    135.1600

    11398.19

    +1.2%

  • OSEBX

    10.2200

    1607.73

    +0.64%

  • PSI20

    92.1500

    7523.59

    +1.24%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    4.2300

    2493.06

    +0.17%

  • N150

    29.3400

    3607.8

    +0.82%

COP16: le monde reprend à Rome l'âpre débat pour financer la sauvegarde de la nature
COP16: le monde reprend à Rome l'âpre débat pour financer la sauvegarde de la nature / Photo: Alberto PIZZOLI - AFP

COP16: le monde reprend à Rome l'âpre débat pour financer la sauvegarde de la nature

La COP16, grande conférence environnementale des Nations Unies, a entamé mardi trois jours de prolongations à Rome pour dénouer le blocage Nord-Sud sur le financement de la sauvegarde de la nature, "la mission la plus importante de l'humanité au 21e siècle", a exhorté la présidente colombienne du sommet.

Taille du texte:

Les débats portent sur "l'une des politiques qui a le pouvoir d'unifier le monde", "ce qui n'est pas rien dans un paysage géopolitique très polarisé, fragmenté, divisé et conflictuel", a déclaré en ouverture la ministre colombienne Susana Muhamad, présidente de cette 16e conférence de la Convention sur la diversité biologique (CDB).

Ce qui est en jeu est "la mission la plus importante de l'humanité au 21e siècle, c'est-à-dire notre capacité à soutenir la vie sur cette planète", a-t-elle rappellé en ouverture de ces prolongations organisées au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Face à elle, quelque 300 représentants de 154 pays avaient pris place vers 10H00 dans la grande salle dominant les ruines du Circus Maximus battues par la pluie

Mais dès les premières prises de paroles, le Brésil, au nom de plusieurs pays émergents riches en biodiversité, et le Zimbabwe, pour le groupe Afrique, ont rejeté le compromis proposé par la présidence pour éviter la répétition de l'échec des négociations en Colombie.

Début novembre, la COP16 s'était conclue à Cali sans régler une vive dispute entre pays riches et en développement sur leur collaboration pour débloquer l'argent nécessaire afin de stopper la destruction de la nature d'ici 2030.

Cet objectif, fixé en 2022 dans l'accord de Kunming-Montréal, s'accompagne d'une feuille de route de 23 objectifs à atteindre dans la décennie, destinés à protéger la planète et ses êtres vivants contre la déforestation, la surexploitation des ressources, le changement climatique, la pollution et les espèces invasives.

L'objectif phare prévoit de placer 30% des terres et des mers dans des aires protégées d'ici 2030, contre environ 17% et 8% actuellement selon l'ONU.

Un éventuel échec de ce programme fait peser un risque majeur sur les ressources alimentaires, la qualité de l'air, la régulation du climat et la santé des écosystèmes de la planète.

Les trois quarts des terres émergées ont déjà été altérées par l'humanité -- urbanisées ou transformées en cultures -- et un quart des espèces pour lesquelles les données scientifiques sont solides sont menacées d'extinction.

- Nouveau fonds ? -

L'accord de Kunming-Montréal a fixé l'objectif d'atteindre 200 milliards de dollars de dépenses annuelles pour la nature d'ici 2030 dont 30 milliards de transfert des pays développés vers les pays pauvres (contre environ 15 en 2022, selon l'OCDE).

Mais comment mobiliser et répartir l'argent ? A Cali, le dernier texte prévoyait la création d'un fonds pour distribuer l'argent public des grandes puissances.

Mais ces dernières -- menées par l'Union européenne, le Japon et le Canada en l'absence des Etats-Unis, non-signataires de la convention mais important bailleur -- y sont radicalement hostiles. Elles dénoncent une fragmentation de l'aide au développement, déjà fragilisée par les crises budgétaires et l'effacement en cours des Américains depuis l'élection de Donald Trump.

Vendredi, la présidence de la COP16 a publié une proposition de compromis qui propose une réforme d'ici 2030 des différents flux financiers destinés à la sauvegarde de la nature.

Le document prévoit d'"améliorer les performances" du Fonds mondial pour l'Environnement (GEF, en anglais) et du Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF, en anglais), une solution temporaire modestement dotée (400 millions de dollars).

Mais il prévoit aussi de "désigner ou établir un instrument mondial, ou une série d'instruments" sur le financement de la protection de la nature.

Il fixe l'objectif qu'"au moins un instrument" soit placé sous l'autorité de la CDB, revendication majeure des pays en développement, qui réclament plus d'équité et de transparence dans l'accès aux financements.

C'est cette proposition que les premiers orateurs du monde en développement ont repoussé mardi, annonçant trois jours de difficile discussions, dans un contexte géopolitique difficile, déjà marqué par négociations financières décevantes à la COP29 sur le climat et l'enlisement de celles sur un traité contre la pollution plastique.

Loin des 23.000 participants de Cali, la session a repris sur un petit format, avec 1.400 personnes accréditées, en majorité observateurs de la société civile et experts, et seulement 25 pays représentés au niveau ministériel.

P.Gashi--NZN