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Le tribunal des activités économiques de Paris se prononce vendredi sur la reprise du groupe de prêt-à-porter IKKS, placé en redressement judiciaire, qui emploie quelque 1.000 salariés en France.
Une dizaine d'offres de reprise, certaines très partielles, avaient initialement été déposées dans ce dossier, symbole parmi d'autres de la crise du secteur de l'habillement en France, plombé par la concurrence de la seconde main et de la mode ultra-éphémère.
Plusieurs offres ont finalement été retirées avant l'audience fin novembre mais une offre semble tenir la corde, selon une source proche du dossier: celle présentée par Santiago Cucci, actuel président de la holding HoldIKKS, et Michaël Benabou, cofondateur de Veepee (ex-Vente-privée). La moitié des emplois pourraient être sauvés si cette offre est choisie.
"Même avec les meilleures offres, on ne récupérera pas l'ensemble des emplois, on est plutôt à 50% de la reprise des effectifs", déplorait fin novembre une source syndicale, selon laquelle d'autres propositions sont "franchement infamantes" pour les salariés.
Malgré un plan de relance, la marque IKKS a été placée en redressement judiciaire début octobre.
L'entreprise possédait fin août 473 points de vente en France et dans 11 autres pays, et employait 1.287 salariés dans le monde, dont 1.094 en France, selon les administrateurs judiciaires.
IKKS, fondée en 1987, est une marque de prêt-à-porter haut de gamme pour femmes, hommes et enfants. Son siège social est situé dans le Maine-et-Loire.
W.Odermatt--NZN