Zürcher Nachrichten - Il n'y avait rien de "médical" dans la chambre de Maradona, témoignent des policiers au procès

EUR -
AED 4.17482
AFN 79.364975
ALL 98.161416
AMD 435.217605
ANG 2.034212
AOA 1042.860288
ARS 1289.592188
AUD 1.751446
AWG 2.047363
AZN 1.942661
BAM 1.95543
BBD 2.291166
BDT 138.213834
BGN 1.95543
BHD 0.427819
BIF 3377.16064
BMD 1.136635
BND 1.459724
BOB 7.841515
BRL 6.418235
BSD 1.134785
BTN 96.729687
BWP 15.232116
BYN 3.713597
BYR 22278.042345
BZD 2.279368
CAD 1.560702
CDF 3256.459248
CHF 0.933348
CLF 0.027885
CLP 1070.087412
CNY 8.188655
CNH 8.153997
COP 4739.902647
CRC 577.190727
CUC 1.136635
CUP 30.120823
CVE 110.244129
CZK 24.854225
DJF 202.071744
DKK 7.460063
DOP 67.017312
DZD 150.272551
EGP 56.717727
ERN 17.049522
ETB 153.617217
FJD 2.559474
FKP 0.84007
GBP 0.840337
GEL 3.114075
GGP 0.84007
GHS 12.538626
GIP 0.84007
GMD 81.837196
GNF 9830.138969
GTQ 8.710351
GYD 237.405055
HKD 8.901794
HNL 29.537408
HRK 7.535546
HTG 148.48189
HUF 403.390541
IDR 18466.053339
ILS 4.104349
IMP 0.84007
INR 96.840719
IQD 1486.518574
IRR 47880.741981
ISK 145.103092
JEP 0.84007
JMD 180.325861
JOD 0.80584
JPY 161.982975
KES 146.652236
KGS 99.398848
KHR 4542.140087
KMF 493.86475
KPW 1022.971321
KRW 1552.324392
KWD 0.34839
KYD 0.945621
KZT 580.380123
LAK 24516.358589
LBP 101672.651443
LKR 339.725683
LRD 226.947035
LSL 20.311355
LTL 3.356187
LVL 0.687539
LYD 6.199826
MAD 10.430725
MDL 19.676275
MGA 5074.039388
MKD 61.518353
MMK 2386.128519
MNT 4063.886999
MOP 9.151867
MRU 45.128456
MUR 51.956199
MVR 17.572225
MWK 1967.627491
MXN 21.891014
MYR 4.809154
MZN 72.642665
NAD 20.311355
NGN 1807.016643
NIO 41.762094
NOK 11.486148
NPR 154.7677
NZD 1.898601
OMR 0.437467
PAB 1.134785
PEN 4.151714
PGK 4.652119
PHP 62.935378
PKR 319.835849
PLN 4.256646
PYG 9053.286042
QAR 4.135917
RON 5.064157
RSD 117.197812
RUB 90.2107
RWF 1625.492264
SAR 4.263175
SBD 9.491773
SCR 16.272919
SDG 682.54912
SEK 10.819398
SGD 1.461167
SHP 0.893217
SLE 25.824802
SLL 23834.663965
SOS 648.477231
SRD 42.257237
STD 23526.045783
SVC 9.92912
SYP 14778.291391
SZL 20.306156
THB 36.974411
TJS 11.631098
TMT 3.983905
TND 3.391858
TOP 2.662113
TRY 44.320642
TTD 7.71354
TWD 34.067557
TZS 3060.92051
UAH 47.102483
UGX 4142.2158
USD 1.136635
UYU 47.141075
UZS 14643.22776
VES 107.805862
VND 29500.21995
VUV 137.354494
WST 3.057104
XAF 655.832838
XAG 0.033942
XAU 0.000338
XCD 3.071812
XDR 0.815646
XOF 655.832838
XPF 119.331742
YER 277.168621
ZAR 20.294682
ZMK 10231.077892
ZMW 31.035124
ZWL 365.995946
  • AEX

    -9.5500

    917.39

    -1.03%

  • BEL20

    -48.0100

    4439.13

    -1.07%

  • PX1

    -129.7600

    7734.4

    -1.65%

  • ISEQ

    -56.6300

    11269.7

    -0.5%

  • OSEBX

    2.9400

    1549.67

    +0.19%

  • PSI20

    -44.9900

    7330.9

    -0.61%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -9.3100

    2649.89

    -0.35%

  • N150

    -18.5000

    3539.55

    -0.52%

Il n'y avait rien de "médical" dans la chambre de Maradona, témoignent des policiers au procès
Il n'y avait rien de "médical" dans la chambre de Maradona, témoignent des policiers au procès / Photo: Luis ROBAYO - AFP/Archives

Il n'y avait rien de "médical" dans la chambre de Maradona, témoignent des policiers au procès

Les policiers arrivés en premier dans la chambre où est mort Diego Maradona en 2020 ont dit mardi, au procès de l'équipe soignante, leur surprise de n'avoir vu aucun "élément médical" dans une chambre supposément médicalisée, dans laquelle la star était en convalescence.

Taille du texte:

"Je n'ai pas vu d'éléments médicaux dans la chambre. Je n'ai pas vu de sérums qu'il doit, je pense, y avoir lors d'une hospitalisation à domicile", a déclaré le commissaire-adjoint Lucas Farias, l'un des policiers entendus au troisième jour du procès de sept professionnels de santé, dans un tribunal de San Isidro (nord de Buenos Aires).

"Ce n'était pas un lit d'hospitalisation, c'était un sommier ordinaire, courant", et il n'y avait pas de défibrillateur, a pour sa part déclaré le commissaire Lucas Borge, autre policier arrivé sur les lieux à Tigre (nord de Buenos Aires) ce 25 novembre 2020.

Légende du football mondial, icône en Argentine jusqu'après sa mort, Diego Maradona était décédé d'une crise cardiorespiratoire, dans une résidence privée de Tigre, où il était en convalescence après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.

Sept praticiens - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers - sont jugés pour "homicide avec dol éventuel", caractérisé lorsqu'une personne commet une négligence tout en sachant qu'elle peut entraîner la mort.

Pour ces négligences potentiellement fatales, ils encourent de 8 à 25 ans de prison, dans un procès qui devrait durer jusqu'en juillet, à raison de deux audiences par semaine.

Les accusés déclinent toute responsabilité dans le décès.

Des avocats de la défense on plaidé mardi que les policiers n'avaient aucune connaissance médicale les habilitant à se prononcer sur l'hospitalisation.

Les quatre policiers entendus étaient les premiers d'une centaine environ de témoins à venir, entre experts, famille, proches, médecins de Maradona au fil des ans.

Lucas Borge a raconté avoir été appelé vers 13H00 le 25 novembre par la résidence, et avait dépêché son adjoint Lucas Farias, qui quelques minutes plus tard l'avisait que Maradona était décédé.

Arrivé à son tour sur place, Lucas Borge a dit avoir été surpris par "la quantité de gens" dans le patio de la résidence, les soeurs, l'ex-épouse, les filles de Maradona, l'infirmière, la psychiatre - toutes les deux jugées.

A l'ouverture du procès mardi dernier, le procureur Patricio Ferrari a dans sa déclaration préliminaire dénoncé un "assassinat", une convalescence devenue "théâtre de l'horreur", une équipe médicale où "personne n'a fait ce qu'il devait faire". Il avait brandi face aux juges une photo de l'idole, mort sur son lit, le ventre atrocement gonflé.

Les policiers ont confirmé cette vision d'un Maradona "avec le ventre très gonflé, prêt à exploser", vêtu d'un tee-shirt et d'un short. "J'ai été surpris de voir Maradona comme ça. Je n'aurais jamais pensé me trouver face à cette image (...) avec tout ce qu'il représente", a indiqué M. Farias.

En amont du procès, le parquet avait décrit "une hospitalisation à domicile sans précédent, totalement déficiente et imprudente".

R.Schmid--NZN