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La Bourse de Paris a terminé en petite hausse lundi, la prudence restant de mise à l'entame d'une semaine riche en décisions de banques centrales, dont celle de la Banque centrale européenne, et d'indicateurs économiques aux Etats-Unis.
Le CAC 40 a terminé en hausse de 56,26 points, soit 0,70%, à 8.124,88 points.
Vendredi, l'indice vedette parisien avait perdu 0,21% à 8.068,62 points.
"La prudence règne (...) sur les marchés boursiers européens, car une dernière semaine de négociation exceptionnellement passionnante s'annonce cette année du point de vue du calendrier économique", commente Christine Romar, analyste chez CMC Markets.
La publication des chiffres de l'emploi américain pour le mois de novembre, attendue mardi, a été retardée en raison de la longue paralysie budgétaire ("shutdown") qui a touché le pays du 1er octobre au 12 novembre. Or, ces chiffres sont cruciaux pour orienter la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Les chiffres de l'inflation (CPI) sont attendus jeudi.
"Tous ces chiffres pourraient réserver de nombreuses surprises au cours d'une semaine où de nombreux investisseurs institutionnels procèdent à leurs derniers grands positionnements avant de clôturer leurs comptes", explique Mme Romar.
L'attention sera également tournée jeudi vers la Banque centrale européenne, qui devrait maintenir ses taux d'intérêt inchangés, l'inflation apparaissant maîtrisée et l'activité économique résiliente dans la zone euro.
De nouvelles prévisions économiques alimenteront la discussion sur la trajectoire monétaire future de la banque centrale.
"La communication entourant la décision de jeudi devrait refléter une certaine prudence quant à la possibilité d’un retour aux hausses de taux – la présidente Christine Lagarde devrait probablement signaler une période prolongée de statu quo", estime Felix Feather, économiste chez Aberdeen.
Sanofi dans le rouge
Le titre Sanofi a perdu 3,26% à 80,60 euros après que le géant pharmaceutique a communiqué sur l'échec d'un essai clinique sur le tolébrutinib, un traitement expérimental contre la sclérose en plaque, et le report d'une décision réglementaire d'autorisation aux Etats-Unis.
"Les résultats de l'étude de phase 3 PERSEUS (...) ont montré que le tolébrutinib n'a pas atteint son critère d'évaluation principal de retarder le délai d'apparition de la progression confirmée du handicap composite" à "6 mois chez les participants atteints de sclérose en plaques primaire progressive (SEP-PP)", écrit le groupe dans un communiqué.
La biotech américaine Dren Bio a aussi annoncé lundi l'élargissement de sa collaboration stratégique avec Sanofi pour développer une "thérapie de nouvelle génération" pour éliminer les lymphocytes B.
R.Schmid--NZN