Zürcher Nachrichten - Brésil: la surface végétale brûlée par les incendies a bondi de 79% en 2024

EUR -
AED 4.293926
AFN 80.664061
ALL 97.673606
AMD 448.805894
ANG 2.092137
AOA 1072.008381
ARS 1473.86814
AUD 1.777194
AWG 2.107191
AZN 1.992006
BAM 1.954969
BBD 2.359897
BDT 142.119594
BGN 1.956648
BHD 0.440707
BIF 3438.141097
BMD 1.169038
BND 1.495564
BOB 8.093595
BRL 6.503013
BSD 1.168803
BTN 100.195413
BWP 15.604368
BYN 3.824874
BYR 22913.14706
BZD 2.347702
CAD 1.601524
CDF 3373.844424
CHF 0.930728
CLF 0.029161
CLP 1119.038818
CNY 8.380309
CNH 8.386416
COP 4674.983423
CRC 589.449462
CUC 1.169038
CUP 30.97951
CVE 110.795635
CZK 24.664839
DJF 207.761914
DKK 7.461795
DOP 70.497539
DZD 151.705573
EGP 57.855667
ERN 17.535572
ETB 160.045846
FJD 2.621276
FKP 0.861628
GBP 0.866082
GEL 3.16855
GGP 0.861628
GHS 12.162504
GIP 0.861628
GMD 83.590727
GNF 10119.194341
GTQ 8.978184
GYD 244.526067
HKD 9.177043
HNL 30.804608
HRK 7.534497
HTG 153.404797
HUF 399.5543
IDR 18972.787189
ILS 3.894359
IMP 0.861628
INR 100.330183
IQD 1531.439931
IRR 49231.122092
ISK 142.400984
JEP 0.861628
JMD 186.90056
JOD 0.828894
JPY 172.346659
KES 151.39488
KGS 102.232832
KHR 4700.702671
KMF 492.340851
KPW 1052.173978
KRW 1612.291055
KWD 0.357469
KYD 0.973978
KZT 610.670442
LAK 25169.39103
LBP 104745.815539
LKR 351.480608
LRD 234.977068
LSL 20.949609
LTL 3.451866
LVL 0.70714
LYD 6.307006
MAD 10.52427
MDL 19.78759
MGA 5178.839256
MKD 61.56729
MMK 2453.70284
MNT 4194.046924
MOP 9.450302
MRU 46.415189
MUR 53.168296
MVR 18.007558
MWK 2030.039055
MXN 21.79128
MYR 4.971339
MZN 74.772119
NAD 20.949604
NGN 1786.89858
NIO 42.962591
NOK 11.849024
NPR 160.312861
NZD 1.945964
OMR 0.449493
PAB 1.168808
PEN 4.145998
PGK 4.822327
PHP 66.037214
PKR 332.445259
PLN 4.266132
PYG 9058.149949
QAR 4.256005
RON 5.081579
RSD 117.102724
RUB 91.189371
RWF 1676.400657
SAR 4.384424
SBD 9.733981
SCR 16.480784
SDG 702.011685
SEK 11.179213
SGD 1.496958
SHP 0.91868
SLE 26.307644
SLL 24514.149043
SOS 668.109564
SRD 43.49699
STD 24196.728708
SVC 10.226653
SYP 15199.779355
SZL 20.949595
THB 37.924028
TJS 11.296147
TMT 4.103324
TND 3.393762
TOP 2.738009
TRY 46.965814
TTD 7.940625
TWD 34.185057
TZS 3039.499492
UAH 48.831645
UGX 4189.219426
USD 1.169038
UYU 47.259913
UZS 14794.17774
VES 133.584256
VND 30528.845862
VUV 140.012408
WST 3.21431
XAF 655.672706
XAG 0.030416
XAU 0.000348
XCD 3.159384
XDR 0.812965
XOF 655.250067
XPF 119.331742
YER 282.732293
ZAR 20.980552
ZMK 10522.750076
ZMW 27.056616
ZWL 376.429796
  • AEX

    -5.8400

    921.49

    -0.63%

  • BEL20

    -28.1900

    4518.99

    -0.62%

  • PX1

    -72.7000

    7829.29

    -0.92%

  • ISEQ

    -113.6800

    11368.69

    -0.99%

  • OSEBX

    -5.2200

    1627.14

    -0.32%

  • PSI20

    -20.9200

    7727.02

    -0.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -22.5600

    2512.76

    -0.89%

  • N150

    -18.3600

    3654.38

    -0.5%

Brésil: la surface végétale brûlée par les incendies a bondi de 79% en 2024
Brésil: la surface végétale brûlée par les incendies a bondi de 79% en 2024 / Photo: MICHAEL DANTAS - AFP/Archives

Brésil: la surface végétale brûlée par les incendies a bondi de 79% en 2024

La surface végétale détruite par des incendies au Brésil a augmenté de 79% en 2024 à 30,8 millions d'hectares, supérieure à la superficie de l'Italie, selon un rapport de la plateforme de surveillance MapBiomas publié mercredi.

Taille du texte:

Il s'agit de la plus grande surface partie en fumée dans le pays d'Amérique latine sur un an depuis 2019.

L'Amazonie, gigantesque région naturelle à l'écosystème crucial pour la régulation du climat, a été la plus affectée avec quelque 17,9 millions d'hectares ravagés, soit 58% du total, et plus que l'ensemble des surfaces brûlées dans tout le pays en 2023, précise l'étude.

L'année 2024 a été "atypique et alarmante", résume Ane Alencar, coordinatrice de MapBiomas Incendie, la plateforme de surveillance de l'Observatoire du climat, un collectif brésilien réunissant des ONG, des experts et des universités.

Selon les données officielles publiées début janvier, plus de 140.000 départs de feux ont été enregistrés en Amazonie brésilienne en 2024, du jamais vu en 17 ans et une augmentation de 42% comparé à 2023.

Interrogé par l'AFP, le ministère de l'Environnement a lié les feux à la sécheresse. "En 2024, le Brésil a enregistré la sécheresse la plus forte en étendue et en intensité depuis 74 ans, aggravée par le changement climatique", a-t-il expliqué.

Le ministère a souligné qu'en 2025 va être mise en place une nouvelle "Politique nationale de gestion intégrée du feu", qui doit renforcer "l'articulation avec les Etats et les municipalités, facteur crucial pour parvenir à des réponses plus rapides face aux incendies".

Les scientifiques estiment aussi que l'ampleur de ces incendies est liée au réchauffement climatique, qui rend la végétation plus sèche, facilitant la propagation des flammes.

Mais ils sont dans pratiquement tous les cas provoqués par des individus.

Mme Alencar alerte en particulier sur les incendies qui ont touché les forêts, zones-clés pour la capture de carbone responsable du réchauffement climatique: 8,5 millions d'hectares ont été dévastés en 2024, contre 2,2 millions en 2023.

Et pour la première fois en Amazonie, il y a eu plus de forêts brûlées que de pâturages.

"C'est un indicateur négatif, parce qu'une fois que les forêts succombent au feu, elles restent très vulnérables à de nouveaux incendies", prévient Ane Alencar.

- COP30 en novembre -

Ces résultats sont particulièrement mauvais pour le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, alors que la ville amazonienne de Belem doit accueillir la conférence des Nations unies sur le climat COP30 en novembre.

C'est d'ailleurs l'Etat du Para (nord), dont Belem est la capitale, qui a le plus souffert des incendies en 2024, avec 7,3 millions d'hectares dévastés, environ un quart du total national.

Lula a fait de la protection de l'environnement l'une des priorités de son mandat. La déforestation s'était d'ailleurs inscrite en baisse de plus de 30% sur un an au moins d'août, d'après les statistiques officielles, un plus bas en neuf ans.

En septembre, il avait cependant reconnu que le Brésil n'était pas "prêt à 100%" à lutter contre une telle flambée de feux de forêts, que le gouvernement a imputée au "terrorisme climatique".

Certains pratiquent le brûlis pour nettoyer des champs destinés aux cultures ou à l'élevage, ou mettent le feu à des zones de forêt pour s'approprier illégalement des terres.

"Les impacts de cette dévastation soulignent l'urgence d'agir (...) pour contenir une crise environnementale exacerbée par des conditions climatiques extrêmes, mais déclenchée par l'action humaine, comme ce fut le cas l'an passé", a insisté Mme Alencar.

A la COP30, le Brésil aura la lourde tâche d'essayer de mener à des avancées vers les objectifs de l'Accord de Paris, alors que le nouveau président américain Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis allaient de nouveau s'en retirer.

Le but principal de l'accord est de "maintenir l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels", avec un objectif à terme "à 1,5°C".

O.Meier--NZN