Zürcher Nachrichten - Au Kenya, les bongos de montagne de retour dans leur milieu naturel

EUR -
AED 4.237783
AFN 79.378381
ALL 97.332363
AMD 442.903901
ANG 2.064875
AOA 1057.993383
ARS 1492.965739
AUD 1.775295
AWG 2.079644
AZN 1.959692
BAM 1.951302
BBD 2.331575
BDT 141.870316
BGN 1.951116
BHD 0.434972
BIF 3442.442968
BMD 1.153755
BND 1.486689
BOB 7.980225
BRL 6.455032
BSD 1.154763
BTN 100.185379
BWP 15.632046
BYN 3.778751
BYR 22613.60162
BZD 2.319733
CAD 1.589119
CDF 3333.198858
CHF 0.930625
CLF 0.028208
CLP 1106.716753
CNY 8.281482
CNH 8.287372
COP 4817.320173
CRC 583.567315
CUC 1.153755
CUP 30.574512
CVE 110.016141
CZK 24.608422
DJF 205.647495
DKK 7.461525
DOP 70.179428
DZD 150.236654
EGP 56.196417
ERN 17.306328
ETB 159.690514
FJD 2.605698
FKP 0.861537
GBP 0.865155
GEL 3.161196
GGP 0.861537
GHS 12.125991
GIP 0.861537
GMD 83.070173
GNF 10020.420476
GTQ 8.861033
GYD 241.59931
HKD 9.056915
HNL 30.373558
HRK 7.531141
HTG 151.443494
HUF 399.680984
IDR 18936.583846
ILS 3.886343
IMP 0.861537
INR 100.197465
IQD 1512.738823
IRR 48587.506336
ISK 142.067699
JEP 0.861537
JMD 185.003501
JOD 0.817991
JPY 171.540612
KES 149.134097
KGS 100.741747
KHR 4624.699181
KMF 489.76918
KPW 1038.331042
KRW 1608.299776
KWD 0.352553
KYD 0.962336
KZT 627.251146
LAK 24908.520036
LBP 103473.727909
LKR 348.88326
LRD 231.539264
LSL 20.723702
LTL 3.406739
LVL 0.697895
LYD 6.254581
MAD 10.480439
MDL 19.706679
MGA 5168.487974
MKD 61.421596
MMK 2421.742305
MNT 4142.5846
MOP 9.3376
MRU 46.088147
MUR 53.176525
MVR 17.765176
MWK 2002.496351
MXN 21.695294
MYR 4.885575
MZN 73.794572
NAD 20.722985
NGN 1768.752807
NIO 42.493878
NOK 11.816506
NPR 160.300565
NZD 1.939899
OMR 0.443604
PAB 1.154828
PEN 4.094285
PGK 4.859796
PHP 66.184594
PKR 326.74372
PLN 4.278705
PYG 8649.509619
QAR 4.198839
RON 5.074561
RSD 117.144196
RUB 94.722874
RWF 1669.844491
SAR 4.327344
SBD 9.558971
SCR 17.277917
SDG 692.831385
SEK 11.152988
SGD 1.486469
SHP 0.90667
SLE 26.536343
SLL 24193.673899
SOS 660.024175
SRD 42.181285
STD 23880.402901
STN 24.444177
SVC 10.104144
SYP 15000.541242
SZL 20.716319
THB 37.439028
TJS 10.999899
TMT 4.049681
TND 3.408043
TOP 2.702213
TRY 46.813801
TTD 7.8381
TWD 34.361485
TZS 3011.300491
UAH 48.276797
UGX 4139.636068
USD 1.153755
UYU 46.205882
UZS 14451.435844
VES 140.679966
VND 30257.229718
VUV 137.646446
WST 3.165211
XAF 654.499202
XAG 0.030274
XAU 0.000347
XCD 3.118081
XCG 2.081192
XDR 0.800025
XOF 654.482222
XPF 119.331742
YER 277.91079
ZAR 20.721287
ZMK 10385.183546
ZMW 26.532902
ZWL 371.508699
  • AEX

    1.9100

    909.99

    +0.21%

  • BEL20

    26.6500

    4620.96

    +0.58%

  • PX1

    56.1700

    7857.36

    +0.72%

  • ISEQ

    3.4900

    11626.82

    +0.03%

  • OSEBX

    8.4500

    1633.47

    +0.52%

  • PSI20

    14.5800

    7687.85

    +0.19%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    45.7700

    2906.14

    +1.6%

  • N150

    -1.4800

    3705.5

    -0.04%

Au Kenya, les bongos de montagne de retour dans leur milieu naturel
Au Kenya, les bongos de montagne de retour dans leur milieu naturel

Au Kenya, les bongos de montagne de retour dans leur milieu naturel

Un premier groupe debongos de montagne a été relâché cette semaine dans un sanctuaire pionnier dans le centre du Kenya, destiné à sauver ces antilopes forestières d'une extinction certaine dans la nature.

Taille du texte:

Deux jeunes mâles ont rejoint mercredi deux autres bongos relâchés la veille sur les contreforts boisés du Mont Kenya, où cette espèce n'avait plus gambadé depuis près de 30 ans.

Le Kenya est le seul pays où ces antilopes majestueuses aux cornes torsadées et au pelage brun strié de fines rayures blanches vivent encore dans leur habitat naturel.

Elles y existaient autrefois en grand nombre. On estime aujourd'hui que moins d'une centaine parcourt les forêts équatoriales du Kenya. L'espèce est classée en danger critique d'extinction.

Quand la population de bongos sauvages a chuté, des protecteurs de l'environnement au Kenya en ont élevé quelques-uns dans le but de les réimplanter ensuite dans leur milieu naturel.

Cette stratégie dite de "réensauvagement" est audacieuse car les bongos doivent être totalement sevrés de présence humaine. Le minutieux travail de préparation des antilopes à la vie sauvage a pris près de 20 ans.

"Enfin, ces bongos sont réensauvagés. (..) Quel succès !", s'est félicité le ministre kényan du Tourisme et de la Faune, Najib Balala, lors de l'inauguration du sanctuaire de bongos de Mawingu Mountain, situé près de la ville de Nanyuki.

- Instinct retrouvé -

Aussi beaux qu'insaisissables, les bongos de montagne étaient des trophées de chasse très prisés durant l'époque coloniale.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, le recul de leurs zones d'habitat, de nouvelles maladies transmises via le bétail et le braconnage pour la viande de brousse ont fini de décimer leur population.

La dernière observation d'un bongo sauvage sur les plateaux autour du Mont Kenya -l'une de leurs zones de paturage historiques, avec le massif des Aberdares et les forêts d'Eburu et de Mau- était... une carcasse retrouvée en 1994.

Une décennie plus tard, alors que leur extinction était imminente, des bongos captifs ont été acheminés de zoos aux Etats-Unis pour être intégrés dans un programme de "réensauvagement" dirigé par une réserve privée, la Mount Kenya Wildlife Conservancy.

Ces premiers spécimens étaient quasiment apprivoisés, totalement étrangers au climat du Kenya et entièrement dépendants des humains pour se nourrir, a souligné Isaac Lekolool, chef des services vétérinaires au Kenya Wildlife Service, l'agence nationale de protection de la faune.

Mais au fil des générations, l'autonomie et l'instinct naturel sont revenus. Les animaux soigneusement sélectionnés pour le "réesauvagement" étaient jeunes et en bonne santé, capables de se nourrir seuls et très méfiants envers les humains.

"Ca a été une aventure de 18 ans. Aujourd'hui, elle s'est concrétisée", a déclaré Isaac Lekolool.

- Animal oublié -

Un cinquième bongo devait être relâché plus tard dans la journée de mercredi, ont indiqué des responsables, portant à trois mâles et deux femelles la population vivant dans le sanctuaire de plus de 300 hectares.

Tous les six mois, cinq autres bongos seront libérés pour diversifier les possibilités d'accouplement et accroître progressivement la population.

Les petits nés et élevés dans la nature pourraient être ensuite transférés ailleurs au Kenya pour repeupler d'autres zones d'habitat des bongos.

Le KWS espère atteindre une population d'au moins 750 bongos dans le pays d'ici 2050.

Najib Balala a rappelé que le bongo était l'un des mammifères en voie de disparition les plus négligés d'Afrique, bien qu'ils soient bien moins nombreux que d'autres animaux protégés comme les éléphants, les rhinocéros et les lions.

"Nous les avons ignorés pendant longtemps", a-t-il déclaré: "Aujourd'hui, nous les mettons en lumière".

A.Senn--NZN