Zürcher Nachrichten - Programmation de l'énergie: l'Assemblée n'entend pas être court-circuitée

EUR -
AED 4.325935
AFN 82.357243
ALL 97.98399
AMD 453.431688
ANG 2.107768
AOA 1080.017014
ARS 1450.427229
AUD 1.793247
AWG 2.122935
AZN 1.997299
BAM 1.955505
BBD 2.380911
BDT 144.658206
BGN 1.955923
BHD 0.444046
BIF 3512.826034
BMD 1.177773
BND 1.501455
BOB 8.148772
BRL 6.372108
BSD 1.179207
BTN 100.543853
BWP 15.577587
BYN 3.859119
BYR 23084.342213
BZD 2.368743
CAD 1.59885
CDF 3397.874053
CHF 0.933743
CLF 0.02848
CLP 1092.915346
CNY 8.439208
CNH 8.436662
COP 4704.753831
CRC 595.302733
CUC 1.177773
CUP 31.210973
CVE 110.24839
CZK 24.633081
DJF 209.98569
DKK 7.461195
DOP 70.488483
DZD 152.84189
EGP 58.119191
ERN 17.666588
ETB 162.662004
FJD 2.634912
FKP 0.864607
GBP 0.861717
GEL 3.203778
GGP 0.864607
GHS 12.205161
GIP 0.864607
GMD 84.212651
GNF 10224.416228
GTQ 9.066634
GYD 246.712831
HKD 9.244849
HNL 30.809228
HRK 7.535628
HTG 154.834701
HUF 398.833248
IDR 19066.606673
ILS 3.925039
IMP 0.864607
INR 100.573512
IQD 1544.747601
IRR 49613.669626
ISK 142.404731
JEP 0.864607
JMD 188.390818
JOD 0.835018
JPY 170.019723
KES 152.422098
KGS 102.996405
KHR 4733.226631
KMF 492.308889
KPW 1060.026619
KRW 1603.066682
KWD 0.359492
KYD 0.982739
KZT 612.719887
LAK 25408.848409
LBP 105658.681922
LKR 353.772197
LRD 236.43438
LSL 20.652289
LTL 3.477656
LVL 0.712423
LYD 6.349962
MAD 10.580206
MDL 19.858008
MGA 5179.197737
MKD 61.531403
MMK 2472.387612
MNT 4222.647074
MOP 9.534164
MRU 46.767954
MUR 52.964626
MVR 18.15224
MWK 2044.883246
MXN 21.963963
MYR 4.973723
MZN 75.329989
NAD 20.652026
NGN 1802.757376
NIO 43.393278
NOK 11.849293
NPR 160.867716
NZD 1.940637
OMR 0.452869
PAB 1.179222
PEN 4.199767
PGK 4.868246
PHP 66.498218
PKR 334.637723
PLN 4.242778
PYG 9401.46388
QAR 4.297453
RON 5.058651
RSD 117.184785
RUB 93.342502
RWF 1693.937607
SAR 4.416984
SBD 9.819001
SCR 17.278871
SDG 707.233697
SEK 11.264629
SGD 1.500547
SHP 0.925544
SLE 26.44087
SLL 24697.306053
SOS 673.895613
SRD 43.795447
STD 24377.514118
SVC 10.318314
SYP 15313.139886
SZL 20.661624
THB 38.074443
TJS 11.432432
TMT 4.133982
TND 3.430583
TOP 2.758461
TRY 46.92803
TTD 7.989695
TWD 34.113016
TZS 3120.162088
UAH 49.238073
UGX 4230.362672
USD 1.177773
UYU 47.242883
UZS 14848.76295
VES 128.934888
VND 30837.030102
VUV 140.094991
WST 3.064012
XAF 655.855407
XAG 0.031985
XAU 0.000352
XCD 3.182989
XDR 0.815674
XOF 655.84984
XPF 119.331742
YER 285.197805
ZAR 20.615373
ZMK 10601.361125
ZMW 28.448714
ZWL 379.242284
  • AEX

    -5.0300

    910.27

    -0.55%

  • BEL20

    -21.5300

    4464.42

    -0.48%

  • PX1

    -65.9200

    7688.96

    -0.85%

  • ISEQ

    -74.9700

    11283.65

    -0.66%

  • OSEBX

    -0.1600

    1629.09

    -0.01%

  • PSI20

    -5.4300

    7748.82

    -0.07%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -27.3800

    2417.7

    -1.12%

  • N150

    -19.9900

    3614.28

    -0.55%

Programmation de l'énergie: l'Assemblée n'entend pas être court-circuitée
Programmation de l'énergie: l'Assemblée n'entend pas être court-circuitée / Photo: Sameer Al-DOUMY - AFP/Archives

Programmation de l'énergie: l'Assemblée n'entend pas être court-circuitée

L'Assemblée nationale a entamé lundi l'examen d'une proposition de loi qui entend définir le futur énergétique de la France à l'horizon 2035. Mais les députés protestent contre le souhait du gouvernement de publier avant même son adoption définitive le décret fixant notamment la place du nucléaire et des énergies renouvelables.

Taille du texte:

Le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, a rappelé ce week-end que le décret serait publié "avant la fin de l'été", et par conséquent avant la fin de la navette parlementaire du texte du sénateur Daniel Grémillet (LR).

Ce décret "attendu dans les prochaines semaines" doit "permettre aux industriels d'investir, aux collectivités de planifier et aux citoyens de comprendre", a-t-il expliqué dans l'hémicycle lundi.

Un calendrier contesté par les députés, y compris ceux de la coalition gouvernementale : "On peut être pour ou contre le nucléaire, mais juger que des investissements aussi lourds, une décision aussi importante pour notre pays, nécessitent l'aval de la représentation nationale. Et je ne crois pas (...) qu'il soit sage de se dire +(...) on verra plus tard, prenons d'abord un décret alors que le Parlement est en train de discuter+", a lancé le rapporteur du texte et ancien ministre de l'Economie Antoine Armand (Renaissance).

Et le député de Haute-Savoie de suggérer au gouvernement de "surseoir de quelques semaines encore à l'adoption d'un décret".

La présidente de la commission des Affaires économiques, Aurélie Trouvé (LFI), s'est elle "étonnée" des propos du ministre, les jugeant "fort peu respectueux" de la "démocratie parlementaire".

Elle a rappelé que la loi énergie climat de 2019 fixait le "principe d'une loi quinquennale sur l'énergie" à partir de 2023, et que le choix du gouvernement d'en passer par une simple proposition de loi conduisait à ce qu'il n'y ait "ni étude d'impact ni avis du Conseil d'Etat, ce qui peut quand même sembler absolument indispensable".

Au nom du Rassemblement national, le député de la Meuse Maxime Amblard s'est félicité d'une "victoire, celle d'avoir obtenu grâce à Marine Le Pen (...) l'ouverture de ce débat indispensable".

C'est en effet sous la pression du RN, qui en avait fait un motif de censure, que François Bayrou a accepté d'inscrire à l'ordre du jour des débats de l'Assemblée l'examen de ce texte.

"Notre position est constante : pas de décret avant qu'une loi sérieuse ait été votée" définitivement, a prévenu le député RN Jean-Philippe Tanguy lundi auprès de la presse.

- Le nucléaire au cœur du débat -

Sur le fond, le débat, prévu pour l'instant jusqu'à vendredi, portera pour l'essentiel sur la question de la relance du nucléaire.

Après un examen chaotique en commission, au cours duquel l'article fixant les objectifs du secteur nucléaire a été supprimé, M. Armand a déposé des amendements pour réintroduire une relance massive de l'atome, qui semble convenir au RN.

Elle prévoit notamment de nouvelles capacités nucléaires, équivalant à engager la construction de 14 nouveaux EPR au plus tard en 2030. Une position plus tranchée que celle du gouvernement.

"Les amendements déposés par le rapporteur sur les objectifs de nucléaire et sur la suppression des objectifs pour les énergies intermittentes vont dans le bon sens pour nous", a estimé M. Amblard.

A contrario, la recherche d'un accord entre le rapporteur et les socialistes semble au point mort.

Le groupe de Boris Vallaud défend une relance de l'atome qu'il estime "raisonnable", face au retard pris dans le développement des énergies renouvelables, en engageant la construction de huit nouveaux EPR d'ici 2035.

Il propose d'attendre cinq ans et un retour d'expérience sur la construction des nouveaux réacteurs, avant de s'engager sur des capacités supplémentaires.

En séance, la députée Marie-Noëlle Battistel a redit la volonté de "compromis" des socialistes. "La responsabilité de répondre à notre main tendue vous incombe désormais", a-t-elle lancé aux macronistes.

Comme le reste de la gauche, le PS déplore que le texte ne fixe plus la part des énergies renouvelables à atteindre, parlant uniquement maintenant d'énergies "décarbonées".

M. Ferracci a apporté son soutien à cette démarche, jugeant "important de garder de la flexibilité dans les objectifs par filière".

Dans le reste de la gauche, les Insoumis et les écologistes sont farouchement opposés à toute relance de l'atome.

P.E.Steiner--NZN