Zürcher Nachrichten - Ukraine: Washington ravive le spectre de la Guerre froide et menace la Russie de représailles

EUR -
AED 4.293301
AFN 80.91469
ALL 97.787327
AMD 448.804147
ANG 2.09223
AOA 1072.009797
ARS 1467.66093
AUD 1.776117
AWG 2.107194
AZN 1.996407
BAM 1.954947
BBD 2.35987
BDT 142.117981
BGN 1.954947
BHD 0.440608
BIF 3482.380329
BMD 1.16904
BND 1.495547
BOB 8.093468
BRL 6.502088
BSD 1.16879
BTN 100.194276
BWP 15.604191
BYN 3.824831
BYR 22913.180953
BZD 2.347676
CAD 1.601293
CDF 3373.84901
CHF 0.929043
CLF 0.028934
CLP 1110.325467
CNY 8.38032
CNH 8.386429
COP 4691.85253
CRC 589.442774
CUC 1.16904
CUP 30.979556
CVE 110.216903
CZK 24.665221
DJF 208.129175
DKK 7.461806
DOP 70.379287
DZD 151.705797
EGP 57.855752
ERN 17.535598
ETB 161.022032
FJD 2.62128
FKP 0.865594
GBP 0.864387
GEL 3.167714
GGP 0.865594
GHS 12.154696
GIP 0.865594
GMD 83.600903
GNF 10140.57477
GTQ 8.978082
GYD 244.523293
HKD 9.175561
HNL 30.573658
HRK 7.534001
HTG 153.403057
HUF 399.554125
IDR 18972.815253
ILS 3.894224
IMP 0.865594
INR 100.333429
IQD 1531.031875
IRR 49231.189978
ISK 142.400936
JEP 0.865594
JMD 186.89844
JOD 0.82891
JPY 171.328617
KES 151.004104
KGS 102.232519
KHR 4685.955103
KMF 492.341083
KPW 1052.13586
KRW 1612.293457
KWD 0.357481
KYD 0.973975
KZT 610.663514
LAK 25188.008244
LBP 104720.201315
LKR 351.47662
LRD 234.337738
LSL 20.841105
LTL 3.451871
LVL 0.70714
LYD 6.314245
MAD 10.527106
MDL 19.787365
MGA 5177.740494
MKD 61.508159
MMK 2454.439773
MNT 4192.345121
MOP 9.450276
MRU 46.492711
MUR 53.144715
MVR 18.00875
MWK 2026.615608
MXN 21.771016
MYR 4.971343
MZN 74.771705
NAD 20.841105
NGN 1786.900626
NIO 43.01123
NOK 11.83933
NPR 160.311042
NZD 1.940154
OMR 0.449494
PAB 1.16879
PEN 4.144391
PGK 4.831891
PHP 66.037306
PKR 332.36396
PLN 4.253144
PYG 9058.047173
QAR 4.260841
RON 5.081582
RSD 117.098899
RUB 91.210197
RWF 1688.863
SAR 4.384484
SBD 9.733995
SCR 16.480808
SDG 702.005309
SEK 11.176844
SGD 1.494853
SHP 0.918682
SLE 26.304978
SLL 24514.185634
SOS 667.908532
SRD 43.497044
STD 24196.7645
SVC 10.226537
SYP 15199.68675
SZL 20.847902
THB 37.929457
TJS 11.295971
TMT 4.10333
TND 3.419508
TOP 2.738005
TRY 46.93678
TTD 7.940535
TWD 34.184946
TZS 3029.977753
UAH 48.831091
UGX 4189.171894
USD 1.16904
UYU 47.259377
UZS 14766.556046
VES 133.584453
VND 30528.89102
VUV 139.873191
WST 3.045947
XAF 655.670873
XAG 0.030452
XAU 0.000348
XCD 3.159388
XDR 0.815444
XOF 655.670873
XPF 119.331742
YER 282.732516
ZAR 20.949517
ZMK 10522.773788
ZMW 27.056193
ZWL 376.430353
  • AEX

    -5.8400

    921.49

    -0.63%

  • BEL20

    -28.1900

    4518.99

    -0.62%

  • PX1

    -72.7000

    7829.29

    -0.92%

  • ISEQ

    -113.6800

    11368.69

    -0.99%

  • OSEBX

    -5.2200

    1627.14

    -0.32%

  • PSI20

    -20.9200

    7727.02

    -0.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -22.5600

    2512.76

    -0.89%

  • N150

    -18.3600

    3654.38

    -0.5%

Ukraine: Washington ravive le spectre de la Guerre froide et menace la Russie de représailles
Ukraine: Washington ravive le spectre de la Guerre froide et menace la Russie de représailles

Ukraine: Washington ravive le spectre de la Guerre froide et menace la Russie de représailles

La Russie, qui a massé des milliers de soldats à la frontière ukrainienne, prend le risque de raviver le spectre de la Guerre froide, ont prévenu jeudi les Etats-Unis, menaçant à nouveau Moscou de représailles en cas d'incursion.

Taille du texte:

Toute violation par la Russie de la souveraineté territoriale de l'Ukraine "nous ramènerait à une époque bien plus dangereuse et instable, lorsque ce continent était divisé en deux, (...) avec la menace d'une guerre totale planant au-dessus de la tête de chacun", a lancé le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

Le diplomate a fait ce parallèle depuis Berlin, ville coupée en deux par un mur pendant près de 30 ans, où il a mené jeudi des pourparlers avec ses alliés européens à la veille d'une rencontre cruciale à Genève avec les Russes.

Jouant la fermeté, Antony Blinken a jugé que l'entrée éventuelle de soldats russes constituerait "une agression très claire de l'Ukraine" et ce "peu importe qu'il s'agisse d'un seul ou d'un millier de soldats", dans un entretien à la chaîne de télévision ZDF, selon la traduction de ses propos en allemand.

Tout en niant un quelconque projet d'attaque, le Kremlin martèle qu'une désescalade passe par des garanties écrites pour sa sécurité.

- Pas de "Yalta 2" -

M. Blinken et les alliés occidentaux des Etats-Unis ont affiché en retour leur fermeté.

"Tout" franchissement de la frontière ukrainienne par la Russie entraînerait une réaction "rapide et sévère" des Etats-Unis, a prévenu Antony Blinken.

Pour montrer l'unité des Occidentaux, la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a elle assuré que les Etats-Unis et leurs alliés n'hésiteraient pas à agir même si des représailles devaient avoir des "conséquences économiques" pour l'Europe.

Son homologue français, Jean-Yves Le Drian, présent lui aussi à Berlin, a mis en garde les Russes contre toute volonté de forger un "Yalta 2", un nouveau partage des sphères d'influence entre Est et Ouest, près de 77 ans après la conférence qui avait dessiné l’Europe de l'après Seconde Guerre mondiale.

Même tonalité à Londres, où le Premier ministre Boris Johnson a prévenu qu'une incursion russe en Ukraine, quelle que soit son ampleur, serait "un désastre pour le monde".

Les "incursions mineures" n'existent pas, a renchéri le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en réponse à un propos controversé tenu par son homologue américain Joe Biden avant que ce dernier ne clarifie ses déclarations jeudi.

Le dirigeant américain a assuré que toute entrée des troupes russes en Ukraine serait considérée comme une "invasion" qui "entraînera une réponse économique sévère et coordonnée", disant avoir été "absolument clair" avec Vladimir Poutine.

Antony Blinken espère encore trouver une porte de sortie diplomatique aux tensions.

Mercredi, lors d'une visite de soutien à Kiev, il avait exhorté Vladimir Poutine à choisir une "voie pacifique".

- Manoeuvres navales russes -

Mais la Russie a répliqué en annonçant jeudi le lancement d'opérations navales tous azimuts, du Pacifique à l'Atlantique en passant par la Méditerranée, impliquant 140 navires de guerre et 10.000 hommes.

Moscou avait déjà organisé mercredi des exercices militaires conjoints avec les forces du Belarus, ex-république soviétique également voisine de l'Ukraine.

Des exercices susceptibles de préfigurer une présence militaire russe permanente impliquant des forces conventionnelles et nucléaires au Belarus, selon un responsable américain.

Un précédent cycle de pourparlers la semaine dernière en Europe n'avait permis que de constater le fossé séparant Moscou et les Occidentaux.

M. Blinken ne présentera "pas de document" lors de sa rencontre vendredi à Genève avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

"Nous devons voir où nous nous situons et s'il reste des opportunités de poursuivre la diplomatie", a-t-il dit, précisant que certaines exigences russes étaient "clairement, absolument, vouées à l'échec", comme l'engagement à ne jamais élargir l'Otan à l'Ukraine.

- Des armes pour l'Ukraine -

En plus d'un traité bannissant tout élargissement de l'Alliance atlantique à l'Ukraine mais aussi à la Géorgie, une autre ex-république soviétique, la Russie réclame que les Américains et leurs alliés renoncent à organiser des manœuvres et des déploiements militaires en Europe de l'Est.

Moscou a signifié que ses demandes étaient non négociables, et les Etats-Unis les ont jugées pour l'essentiel inacceptables.

Dans ce contexte, Washington a annoncé mercredi "une provision de 200 millions de dollars en aide sécuritaire défensive supplémentaire" à l'Ukraine, complétant 450 millions de dollars d'aides déjà accordées.

Les Etats-Unis ont aussi approuvé les demandes des pays baltes d'expédier des armes de fabrication américaine à l'Ukraine.

L'Allemagne a pour sa part rejeté l'idée de livrer des armes à l'Ukraine, estimant que cela ne ferait qu'aggraver les tensions, mais n'exclut pas des conséquences sur l'avenir du gazoduc controversé Nord Stream 2.

E.Leuenberger--NZN