Zürcher Nachrichten - Présidentielle: entre campagne et Ukraine, le difficile "en même temps" de Macron

EUR -
AED 3.915288
AFN 72.451295
ALL 98.155905
AMD 412.911536
ANG 1.921469
AOA 972.691699
ARS 1064.16831
AUD 1.621469
AWG 1.918731
AZN 1.809791
BAM 1.955583
BBD 2.152641
BDT 127.404692
BGN 1.956312
BHD 0.401746
BIF 3147.089023
BMD 1.065962
BND 1.420003
BOB 7.393626
BRL 6.137167
BSD 1.066172
BTN 89.937507
BWP 14.348334
BYN 3.488448
BYR 20892.853732
BZD 2.149042
CAD 1.483899
CDF 3055.046584
CHF 0.938505
CLF 0.03744
CLP 1033.088332
CNY 7.687826
CNH 7.588897
COP 4648.137634
CRC 546.029272
CUC 1.065962
CUP 28.247991
CVE 110.251753
CZK 25.335745
DJF 189.443063
DKK 7.45918
DOP 64.412261
DZD 142.937144
EGP 52.486045
ERN 15.989429
ETB 131.401912
FJD 2.403052
FKP 0.815641
GBP 0.828375
GEL 2.899724
GGP 0.815641
GHS 17.429761
GIP 0.815641
GMD 76.212924
GNF 9190.895717
GTQ 8.24101
GYD 223.038555
HKD 8.288765
HNL 26.90702
HRK 7.343444
HTG 140.233151
HUF 410.192471
IDR 16812.084992
ILS 3.997293
IMP 0.815641
INR 89.980564
IQD 1396.632195
IRR 44869.005255
ISK 147.870186
JEP 0.815641
JMD 169.20967
JOD 0.755874
JPY 163.705091
KES 137.530051
KGS 91.889444
KHR 4327.195929
KMF 490.742235
KPW 959.365492
KRW 1493.460632
KWD 0.327442
KYD 0.888435
KZT 528.221579
LAK 23407.187635
LBP 95470.537996
LKR 312.012512
LRD 202.022461
LSL 19.009816
LTL 3.147508
LVL 0.64479
LYD 5.174378
MAD 10.578129
MDL 19.146442
MGA 4909.410136
MKD 61.552434
MMK 3462.202752
MNT 3622.138651
MOP 8.537214
MRU 42.473897
MUR 49.844503
MVR 16.46971
MWK 1848.660542
MXN 21.699151
MYR 4.704626
MZN 68.177713
NAD 19.009816
NGN 1783.642067
NIO 39.235286
NOK 11.74765
NPR 143.90271
NZD 1.786536
OMR 0.410443
PAB 1.066172
PEN 4.014518
PGK 4.281486
PHP 62.488798
PKR 296.225409
PLN 4.361018
PYG 8330.999034
QAR 3.885733
RON 4.976122
RSD 116.946906
RUB 102.332945
RWF 1454.129797
SAR 4.003734
SBD 8.890926
SCR 14.680441
SDG 641.179659
SEK 11.555773
SGD 1.421412
SHP 0.815641
SLE 24.357242
SLL 22352.685179
SOS 609.321074
SRD 37.428031
STD 22063.259681
SVC 9.328879
SYP 2678.261602
SZL 19.003538
THB 36.796613
TJS 11.342892
TMT 3.741526
TND 3.335299
TOP 2.496587
TRY 36.589467
TTD 7.245062
TWD 34.525977
TZS 2835.615442
UAH 44.071718
UGX 3905.530752
USD 1.065962
UYU 44.504653
UZS 13671.357392
VEF 3861503.073339
VES 47.647137
VND 27000.815562
VUV 126.553173
WST 2.985956
XAF 655.847437
XAG 0.031601
XAU 0.000392
XCD 2.880815
XDR 0.803203
XOF 655.884349
XPF 119.331742
YER 266.303887
ZAR 19.098893
ZMK 9594.936801
ZMW 28.971975
ZWL 343.239305
  • AEX

    4.1100

    878.29

    +0.47%

  • BEL20

    27.7300

    4293.44

    +0.65%

  • PX1

    88.0700

    7426.88

    +1.2%

  • ISEQ

    112.7100

    9913.68

    +1.15%

  • OSEBX

    3.2600

    1419.61

    +0.23%

  • PSI20

    32.5800

    6420.48

    +0.51%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    25.3400

    2905.23

    +0.88%

  • N150

    29.1000

    3335.76

    +0.88%

Présidentielle: entre campagne et Ukraine, le difficile "en même temps" de Macron
Présidentielle: entre campagne et Ukraine, le difficile "en même temps" de Macron

Présidentielle: entre campagne et Ukraine, le difficile "en même temps" de Macron

Le "en même temps" porté à son paroxysme: Emmanuel Macron a alterné lundi entre la campagne présidentielle, avec un premier déplacement de candidat sur le terrain, et une intense activité diplomatique à propos de la guerre en Ukraine.

Taille du texte:

Cette expression souvent employée par le président sortant résume cette campagne présidentielle percutée comme jamais depuis plus d'un demi-siècle par une crise internationale, obligeant les 12 candidats à passer de propositions très concrètes à la complexité de la géopolitique.

"Je serai président autant que je le dois et je serai candidat autant que je le peux", a-t-il indiqué en début de soirée à Poissy (Yvelines), lors d'une "conversation" avec des habitants, dans un contexte "qui est très lourd" avec le "retour de la guerre en Europe".

"Moi qui ai beaucoup défendu le +en même temps+, celui-là est compliqué (...) c'est difficile d'être en même temps président et candidat", a-t-il reconnu.

"La force de la France n'est ni dans le rétrécissement, ni dans le catastrophisme", a-t-il lancé en préambule, dans une allusion à ses rivaux d'extrême droite. Il reste "encore beaucoup à faire" notamment en matière de transition énergétique, sécurité et immigration.

- "Envie de faire" -

"Rien n'est acquis" mais j'ai "envie de faire", a souligné celui qui est largement en tête des intentions de vote du premier tour, dépassant même la barre des 30% dans certains sondages, et donné vainqueur dans tous les cas de figure au second tour selon les sondages.

Il s'était entretenu dans l'après-midi avec le président américain Joe Biden, après son homologue russe Vladimir Poutine la veille, et avant le Chinois Xi Jinping mardi. Les multiples rendez-vous diplomatiques culmineront jeudi et vendredi à Versailles pour un sommet européen.

Dans une interview à LCI, il avait dénoncé à la mi-journée "le cynisme moral et politique" de Vladimir Poutine à propos des couloirs humanitaires en Ukraine.

"L'Ukraine frappe les esprits, déboule dans ce paysage politique, tout cela provoque un intérêt accru pour la campagne présidentielle", relève le sondeur Brice Teinturier sur LCI, soulignant toutefois la difficulté pour les adversaires de M. Macron de faire entendre leurs propositions dans ce contexte exceptionnel.

D'autant que plusieurs d'entre eux sont aux prises avec leurs positions prorusses par le passé.

Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, en meeting dimanche à Lyon, a par exemple dit "stop à la guerre, stop à l'invasion de l'Ukraine", et a plaidé pour une France "non alignée" qui "n'accepte pas un ordre du monde dans lequel il y aurait d'un côté l'Otan et de l'autre un bloc russe" et chinois.

Ce qui lui a valu les foudres du candidat écologiste Yannick Jadot qui s'en est pris lundi aux "complaisances" de M. Mélenchon et à sa "capitulation" vis-à-vis de Vladimir Poutine, l'accusant de "discours grandiloquents" visant à masquer ses positions.

La socialiste Anne Hidalgo et M. Jadot, qui a aussi appelé Emmanuel Macron à "imposer à Total le retrait de la Russie", critiquent notamment l'opposition de M. Mélenchon à la livraison d'armes aux Ukrainiens.

Le candidat des Insoumis est en tête des intentions de vote à gauche, avec 10-11%.

Eric Zemmour, qui a reçu le soutien dimanche de Marion Maréchal, la nièce de Marine Le Pen, est lui aussi pris à partie pour son tropisme prorusse.

- Douze candidats -

Dans cette course à l'Elysée sur fond de guerre, de sanctions et de flambée des prix de l'énergie, il y aura finalement 12 candidats, un de plus qu'en 2017, le Conseil constitutionnel ayant validé les parrainages du candidat d'extrême gauche Philippe Poutou.

Engagée dans une féroce bataille avec les candidats d'extrême droite Marine Le Pen (le plus souvent classée en deuxième position dans les sondages) et Eric Zemmour, la candidate de droite Valérie Pécresse a décroché la médaille d'or des parrainages (2.636 signatures).

Elle dépasse le président-candidat (2.098), Anne Hidalgo (1.440) qui bien qu'à la peine dans les sondages décroche la troisième position, devant le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon (906), Eric Zemmour (741) et l'écologiste Yves Jadot (712), Jean Lassalle (642), le communiste Fabien Roussel (626) et Marine Le Pen (622).

Mais François Asselineau, candidat favorable au Frexit qui était en lice il y a cinq ans, ne pourra pas se présenter à nouveau cette année. Il n'a obtenu que 293 paraphes d'élus, loin des 500 requises. Tout comme l'ancienne ministre de la Justice Christiane Taubira, qui a abandonné la course, et n'a obtenu au final que 274 parrainages.

O.Hofer--NZN