Zürcher Nachrichten - "Un cauchemar": les Ukrainiens du Canada inquiets et pessimistes pour leur pays d'origine

EUR -
AED 3.998865
AFN 74.032435
ALL 98.364846
AMD 421.540987
ANG 1.962391
AOA 989.691219
ARS 1066.394554
AUD 1.624938
AWG 1.961852
AZN 1.840344
BAM 1.953464
BBD 2.198589
BDT 130.126027
BGN 1.955445
BHD 0.410359
BIF 3150.721272
BMD 1.088708
BND 1.425395
BOB 7.551969
BRL 6.157622
BSD 1.088908
BTN 91.512069
BWP 14.529625
BYN 3.563444
BYR 21338.678964
BZD 2.195075
CAD 1.502809
CDF 3091.930674
CHF 0.93954
CLF 0.037096
CLP 1023.58196
CNY 7.751165
CNH 7.769456
COP 4620.62964
CRC 560.183817
CUC 1.088708
CUP 28.850765
CVE 110.585488
CZK 25.228603
DJF 193.48502
DKK 7.461566
DOP 65.646121
DZD 145.035572
EGP 52.854711
ERN 16.330622
ETB 132.161271
FJD 2.428118
FKP 0.833046
GBP 0.833378
GEL 2.955848
GGP 0.833046
GHS 17.430189
GIP 0.833046
GMD 74.580795
GNF 9400.994618
GTQ 8.420235
GYD 227.827561
HKD 8.45705
HNL 27.271866
HRK 7.500143
HTG 143.496543
HUF 400.15903
IDR 16934.310303
ILS 4.088807
IMP 0.833046
INR 91.515334
IQD 1425.663271
IRR 45823.724021
ISK 149.316268
JEP 0.833046
JMD 172.613587
JOD 0.771789
JPY 162.654626
KES 140.443156
KGS 93.089384
KHR 4426.687444
KMF 492.149991
KPW 979.837054
KRW 1486.93611
KWD 0.333874
KYD 0.907515
KZT 531.200871
LAK 23859.038158
LBP 97493.811387
LKR 319.277676
LRD 209.464234
LSL 19.226065
LTL 3.214672
LVL 0.658549
LYD 5.236531
MAD 10.704719
MDL 19.236996
MGA 4991.726573
MKD 61.538459
MMK 3536.081475
MNT 3699.430189
MOP 8.712581
MRU 43.292482
MUR 50.429003
MVR 16.722465
MWK 1888.908821
MXN 21.447496
MYR 4.691789
MZN 69.558136
NAD 18.932226
NGN 1780.037868
NIO 40.06178
NOK 11.795624
NPR 146.406822
NZD 1.79164
OMR 0.419113
PAB 1.088998
PEN 4.095283
PGK 4.281073
PHP 62.935497
PKR 302.388889
PLN 4.294148
PYG 8529.799968
QAR 3.964093
RON 4.976816
RSD 117.049145
RUB 105.598416
RWF 1475.19949
SAR 4.086967
SBD 9.035544
SCR 16.486483
SDG 654.867627
SEK 11.340767
SGD 1.426458
SHP 0.833046
SLE 24.523183
SLL 22829.661239
SOS 621.652549
SRD 35.217566
STD 22534.059793
SVC 9.527994
SYP 2735.412081
SZL 18.954447
THB 36.232618
TJS 11.575758
TMT 3.821365
TND 3.341203
TOP 2.549862
TRY 37.26785
TTD 7.392549
TWD 35.086852
TZS 2967.091061
UAH 44.86495
UGX 3996.221273
USD 1.088708
UYU 45.255882
UZS 13935.464084
VEF 3943902.324635
VES 42.290119
VND 27152.380274
VUV 129.253647
WST 3.049672
XAF 655.173536
XAG 0.034527
XAU 0.000409
XCD 2.942288
XDR 0.81366
XOF 651.595031
XPF 119.331742
YER 272.558396
ZAR 19.227854
ZMK 9799.676497
ZMW 28.776589
ZWL 350.563567
  • AEX

    -23.2500

    899.42

    -2.52%

  • BEL20

    5.1700

    4315.69

    +0.12%

  • PX1

    -79.8200

    7521.97

    -1.05%

  • ISEQ

    48.0000

    9844.5

    +0.49%

  • OSEBX

    -11.8900

    1438.27

    -0.82%

  • PSI20

    -18.8100

    6697.52

    -0.28%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -1.5900

    2646.44

    -0.06%

  • N150

    -5.7300

    3363.42

    -0.17%

"Un cauchemar": les Ukrainiens du Canada inquiets et pessimistes pour leur pays d'origine
"Un cauchemar": les Ukrainiens du Canada inquiets et pessimistes pour leur pays d'origine

"Un cauchemar": les Ukrainiens du Canada inquiets et pessimistes pour leur pays d'origine

Ils vivent loin mais observent la crise de près: préoccupés et impuissants, les membres de la diaspora ukrainienne du Canada, la deuxième plus importante au monde, sont pessimistes pour l'avenir de l'Ukraine.

Taille du texte:

"Malgré toutes les difficultés, on avait toujours le rêve que les choses progressent comme dans un pays européen normal", lâche Michael Lichacz, Montréalais de 77 ans, né d'un père ukrainien.

Mais la crise actuelle entre la Russie et l'Ukraine, "c'est pire qu'un cauchemar", confie à l'AFP l'homme né au Canada mais qui parle couramment ukrainien, en faisant ses courses dans une épicerie vendant des produits alimentaires d'Europe de l'est.

Les tensions n'ont cessé de monter ces derniers mois, Moscou étant accusé par les Occidentaux d'avoir déployé plus de 100.000 soldats à la frontière ukrainienne en vue d'une potentielle offensive. La Russie exige, quant à elle, des garanties pour sa sécurité, dont le rejet de l'adhésion de ce pays à l'Otan.

- Plusieurs vagues -

Dépassé par cette actualité, Michael Lichacz avoue avoir encore du mal à y croire.

Ses grands-parents ont fait partie de "la première vague" d'immigrants ukrainiens arrivés au Canada il y a plus d'un siècle, avant la Première guerre mondiale.

La deuxième grande vague date d'entre les deux guerres, les immigrants étant alors accueillis par les communautés déjà établies principalement dans les Prairies (centre-ouest du pays). Une troisième vague suivra après la Seconde guerre mondiale.

Selon le dernier recensement de 2016, près de 1,4 million de Canadiens (soit 3,8% de la population) sont d'origine ukrainienne, et en majorité nés au Canada.

"Nous sommes très nerveux à cause de l'escalade des tensions de la part du président et des forces russes", explique à l'AFP Ihor Michalchyshyn qui est à la tête du Congrès des Ukrainiens Canadiens (CUC), organisation qui se veut le porte-voix de la communauté ukrainienne au Canada.

Evoquant les pressions constantes de la Russie sur l'Ukraine et "une série d'agressions", il exhorte le Canada "à envoyer des armes" et à "prendre des sanctions" contre Moscou.

Le scénario "cauchemar" qui aurait d'après lui des répercussions dans le monde entier, serait "une invasion à grande échelle par les forces aériennes et terrestres russes".

- Soutien du Canada -

A l'autre bout du Canada, en Alberta - province riche en terres agricoles et comptant la deuxième plus grande communauté ukrainienne après l'Ontario - les craintes et appréhensions ne sont pas moins vives.

"Je me sens tellement inquiète. Tout le monde l'est, tout le monde sait ce dont Poutine est capable", raconte à l'AFP Valentina, qui vit à Edmonton depuis une dizaine d'années et qui préfère ne pas révéler son nom complet.

Née dans une localité à 200 km de Kiev, la jeune femme se dit préoccupée pour son frère et les membres de sa famille vivant sur place, et évoque leur peur de voir la situation dégénérer.

"Tout le monde sait que l'armée russe est plus forte que celle des autres pays", explique par téléphone la femme de 35 ans qui travaille en cuisine dans un restaurant ukrainien de la capitale albertaine.

Maintenant, tous espèrent encore que les efforts diplomatiques des alliés de l'Otan vont payer et exhortent le Canada à renforcer son aide au gouvernement ukrainien.

Après l'octroi la semaine passée d'un prêt de 120 millions de dollars canadiens (84,3 millions d'euros) à l'Ukraine pour soutenir l'économie, le gouvernement de Justin Trudeau a annoncé mercredi qu'il allait prolonger la mission de formation des forces armées canadiennes en Ukraine et aussi envoyer du matériel militaire non létal, comme des vestes pare-balles ou de l'équipement optique.

"On voit les forces armées russes sur la frontière, et personne ne sait exactement ce qui va se passer", souligne Michael Shwec membre du CUC du Québec, qui rappelle le précédent de 2014 avec l'invasion de la Crimée par la Russie.

L.Zimmermann--NZN