Zürcher Nachrichten - Au bord de l'implosion, le PS soumet à son parlement l'accord avec LFI

EUR -
AED 4.013929
AFN 77.010548
ALL 99.19297
AMD 427.967654
ANG 1.965873
AOA 998.331663
ARS 1167.189754
AUD 1.719087
AWG 1.967159
AZN 1.836429
BAM 1.9543
BBD 2.20239
BDT 132.528295
BGN 1.954619
BHD 0.411953
BIF 3232.448939
BMD 1.092866
BND 1.453298
BOB 7.537216
BRL 6.199609
BSD 1.090753
BTN 94.375711
BWP 14.810499
BYN 3.569728
BYR 21420.179777
BZD 2.190999
CAD 1.564105
CDF 3141.990948
CHF 0.958717
CLF 0.026121
CLP 1002.36559
CNY 7.89902
CNH 7.910128
COP 4501.789569
CRC 543.977564
CUC 1.092866
CUP 28.960957
CVE 110.180446
CZK 25.029958
DJF 194.23916
DKK 7.45936
DOP 68.586738
DZD 145.657526
EGP 55.149751
ERN 16.392995
ETB 143.363369
FJD 2.494085
FKP 0.841569
GBP 0.84172
GEL 3.054587
GGP 0.841569
GHS 16.937063
GIP 0.841569
GMD 78.773613
GNF 9449.603556
GTQ 8.421792
GYD 228.861666
HKD 8.491926
HNL 27.957988
HRK 7.530833
HTG 143.381867
HUF 397.738214
IDR 18079.18275
ILS 4.010246
IMP 0.841569
INR 94.564976
IQD 1430.015592
IRR 45932.380216
ISK 145.726682
JEP 0.841569
JMD 171.010267
JOD 0.774859
JPY 163.686789
KES 141.443895
KGS 95.827139
KHR 4383.609341
KMF 492.002727
KPW 983.505077
KRW 1586.271224
KWD 0.336582
KYD 0.908786
KZT 544.486377
LAK 23649.742466
LBP 97878.265938
LKR 323.68148
LRD 218.488158
LSL 19.79107
LTL 3.22695
LVL 0.661064
LYD 5.261899
MAD 10.527912
MDL 19.840171
MGA 5092.280503
MKD 61.556634
MMK 2293.969494
MNT 3799.99861
MOP 8.745669
MRU 43.414097
MUR 49.110246
MVR 16.878596
MWK 1894.260649
MXN 21.780333
MYR 4.856873
MZN 69.815806
NAD 19.79107
NGN 1684.224279
NIO 40.206127
NOK 11.550094
NPR 151.374886
NZD 1.880022
OMR 0.42071
PAB 1.092866
PEN 3.970385
PGK 4.492525
PHP 62.608837
PKR 306.137939
PLN 4.181567
PYG 8685.920422
QAR 3.977832
RON 4.977958
RSD 117.228218
RUB 90.391306
RWF 1553.26523
SAR 4.098215
SBD 9.304153
SCR 15.716351
SDG 656.705797
SEK 11.002606
SGD 1.455766
SHP 0.858821
SLE 24.950302
SLL 22916.861378
SOS 623.960746
SRD 39.797526
STD 22620.126235
SVC 9.562322
SYP 14209.314829
SZL 19.79107
THB 36.726124
TJS 11.911446
TMT 3.822571
TND 3.365523
TOP 2.631246
TRY 40.177339
TTD 7.420522
TWD 36.067779
TZS 2886.781963
UAH 45.424127
UGX 4006.503708
USD 1.092866
UYU 46.007851
UZS 14137.377729
VES 72.281398
VND 27921.98011
VUV 134.272294
WST 3.061198
XAF 656.003636
XAG 0.032096
XAU 0.000359
XCD 2.958714
XDR 0.818782
XOF 656.003636
XPF 119.331742
YER 269.47663
ZAR 19.842135
ZMK 9837.1058
ZMW 31.394819
ZWL 351.902508
  • AEX

    0.0000

    913.97

    0%

  • BEL20

    21.9400

    4500.1

    +0.49%

  • PX1

    40.3700

    8114.57

    +0.5%

  • ISEQ

    43.9700

    11037.09

    +0.4%

  • OSEBX

    8.9900

    1532.87

    +0.59%

  • PSI20

    73.3200

    6925.86

    +1.07%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    24.3300

    2853.75

    +0.86%

  • N150

    30.2900

    3552.69

    +0.86%

Au bord de l'implosion, le PS soumet à son parlement l'accord avec LFI

Au bord de l'implosion, le PS soumet à son parlement l'accord avec LFI

Le Parti socialiste soumet jeudi soir à son parlement interne l'accord historique noué avec La France insoumise pour les législatives, une "bataille titanesque" au moment où le parti menace d'imploser, plusieurs grandes figures rejetant l'alliance.

Taille du texte:

L'ex-candidate du parti Anne Hidalgo a néanmoins indiqué à l'AFP "ne pas souhaiter empêcher un accord électoral qui vise à combattre la régression écologique et sociale". Tout en critiquant un texte qui "ne respecte pas les personnes" et qui "ne porte pas les garanties nécessaires sur l'Otan, l'Europe de la défense ou la laïcité".

Le premier secrétaire Olivier Faure et ses lieutenants se sont épuisés à négocier, jour et nuit, un accord avec LFI, comme l'avaient auparavant obtenu écologistes et communistes, permettant d'être en situation de sauver la plupart des députés sortants socialistes.

Mais ils ne sont pas au bout de leur peine. Le vote de ce texte à partir de 19H00 au Conseil national, organisé en visioconférence et en présentiel au siège d'Ivry-sur-Seine, leur promet quelques sueurs froides.

Ils se sont d'ailleurs donné 24 heures pour tenter de convaincre les 300 membres de ce parlement, où ils sont pourtant a priori majoritaires. "Ce ne sera pas une formalité, bien au contraire", a confié l'entourage d'Olivier Faure à l'AFP mercredi. "Il y aura des déçus, chez les fédérations moins servies que d'autres" parmi les 70 circonscriptions obtenues.

 

"Nous sommes clairement dans un espace qui est celui de la gauche et nous devons considérer qu'aujourd'hui la gauche a besoin de se rassembler pour pouvoir gagner", a expliqué M. Faure jeudi sur RMC et BFMTV pour justifier cette alliance, tout en se défendant d'être "devenu Insoumis dans la nuit".

Selon la liste consultée par l'AFP, une bonne vingtaine de circonscriptions sont gagnables. Mais trois sortants ont été sacrifiés: David Habib dans les Pyrénées-Atlantiques, Christian Hutin dans le Nord et Michèle Victory dans l'Ardèche. Auxquels s'ajoute la 1ère circonscription dans la Loire de Régis Juanico (Générations), que le PS pensait récupérer.

L'Assemblée sortante compte vingt-six députés PS, plus trois apparentés.

Malgré des "réserves concernant l'Europe", la maire de Lille Martine Aubry, figure historique du parti, a soutenu l'accord, estimant que "les électeurs de gauche ont exprimé lors du premier tour des élections présidentielles une forte aspiration au rassemblement et à l'unité".

Plusieurs maires de grandes villes ont également appelé à le soutenir, parmi eux Johanna Rolland (Nantes), qui avait dirigé la campagne d'Anne Hidalgo à l'Elysée, Benoît Payan (Marseille) ou encore Mathieu Klein (Nancy).

- "PS = Parti soumis" -

La direction socialiste fait toutefois face à la fronde de personnalités du parti. François Hollande a "récusé l'accord sur le fond et les circonscriptions", tandis que son ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a mis sa menace à exécution en quittant le parti. Autre ex-chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault a déploré auprès de l'AFP un "rafistolage" et une "forme de démission" qui risque de fracturer le PS.

Ils s'offusquent tous d'une alliance avec un Jean-Luc Mélenchon antagoniste historique du PS. Mais aussi de l'inclusion dans l'accord de la "désobéissance" aux traités européens en cas de blocage pour appliquer le programme, ou encore de nombreuses mesures sociales qu'ils estiment impossibles à financer.

"C'est une grande tristesse de voir ça, c'est mon histoire politique qui s'en va", confie à l'AFP François Rebsamen, maire de Dijon, ancien ministre de François Hollande, qui a soutenu Emmanuel Macron à la présidentielle.

"Je disais PS = Parti sectaire, cela devient PS = Parti soumis", "tout cela pour quelques circonscriptions, comme si c'est ce qui allait sauver le PS", soupire-t-il.

La présidente de la région Occitanie Carole Delga a d'ores et déjà présenté des candidats hors accord. La présidente du groupe socialiste à l'Assemblée, Valérie Rabault, a fait savoir en interne qu'elle ne soutiendrait pas l'accord, selon un message consulté par l'AFP.

Les critiques fusent également à droite contre "l'union populaire" et Jean-Luc Mélenchon, à l'image de Christian Jacob, le président du parti Les Républicains (LR). "Il est dans le même rôle qui était celui de Marine Le Pen à l'élection présidentielle: Emmanuel Macron avait besoin de quelqu'un pour jouer l'idiot utile".

F.Schneider--NZN