Zürcher Nachrichten - Ukraine : l'ONU envoie un nouveau convoi pour évacuer Azovstal, les Ukrainiens démentent toute trêve

EUR -
AED 4.258464
AFN 80.871135
ALL 98.15307
AMD 444.008146
ANG 2.075278
AOA 1062.176302
ARS 1370.630986
AUD 1.779918
AWG 2.087246
AZN 1.96968
BAM 1.955861
BBD 2.340773
BDT 141.674432
BGN 1.954028
BHD 0.437355
BIF 3451.807981
BMD 1.159581
BND 1.482627
BOB 8.011147
BRL 6.421798
BSD 1.159321
BTN 99.079808
BWP 15.468284
BYN 3.79397
BYR 22727.792979
BZD 2.328743
CAD 1.580944
CDF 3336.115431
CHF 0.942509
CLF 0.028164
CLP 1080.787486
CNY 8.341214
CNH 8.322297
COP 4846.330787
CRC 587.310775
CUC 1.159581
CUP 30.728904
CVE 110.268449
CZK 24.78832
DJF 206.443788
DKK 7.459946
DOP 68.502438
DZD 150.70089
EGP 57.748654
ERN 17.393719
ETB 158.964216
FJD 2.600071
FKP 0.855432
GBP 0.85362
GEL 3.177242
GGP 0.855432
GHS 11.883218
GIP 0.855432
GMD 81.745249
GNF 10045.314241
GTQ 8.909279
GYD 242.54445
HKD 9.101803
HNL 30.258468
HRK 7.543313
HTG 152.105414
HUF 400.913988
IDR 18805.39336
ILS 4.126121
IMP 0.855432
INR 99.183609
IQD 1518.754059
IRR 48818.372058
ISK 143.822583
JEP 0.855432
JMD 185.625807
JOD 0.822161
JPY 166.656765
KES 149.805883
KGS 101.405556
KHR 4650.085313
KMF 496.879759
KPW 1043.601917
KRW 1569.643701
KWD 0.354658
KYD 0.966118
KZT 592.428751
LAK 25022.459078
LBP 103875.205761
LKR 346.762343
LRD 231.864254
LSL 20.635046
LTL 3.423942
LVL 0.701419
LYD 6.334198
MAD 10.55443
MDL 19.859364
MGA 5180.095037
MKD 61.621954
MMK 2434.326914
MNT 4150.827621
MOP 9.373172
MRU 45.839434
MUR 52.470916
MVR 17.863384
MWK 2010.236881
MXN 21.912711
MYR 4.894585
MZN 74.155297
NAD 20.635401
NGN 1785.488709
NIO 42.661335
NOK 11.572731
NPR 158.524959
NZD 1.915856
OMR 0.44588
PAB 1.159321
PEN 4.212432
PGK 4.841151
PHP 64.640863
PKR 326.876235
PLN 4.269506
PYG 9251.289402
QAR 4.227632
RON 5.02934
RSD 117.207012
RUB 92.773703
RWF 1649.930271
SAR 4.349899
SBD 9.675408
SCR 16.762776
SDG 696.33335
SEK 10.936266
SGD 1.482913
SHP 0.911249
SLE 25.539749
SLL 24315.839782
SOS 662.520725
SRD 43.303986
STD 24000.991195
SVC 10.144317
SYP 15076.844872
SZL 20.621645
THB 37.583767
TJS 11.749716
TMT 4.058534
TND 3.430107
TOP 2.715854
TRY 45.602424
TTD 7.865144
TWD 34.144455
TZS 2997.517591
UAH 48.068204
UGX 4157.130045
USD 1.159581
UYU 47.901498
UZS 14661.458645
VES 116.206507
VND 30192.597433
VUV 138.95918
WST 3.184793
XAF 655.969035
XAG 0.031996
XAU 0.000343
XCD 3.133827
XDR 0.821179
XOF 655.977521
XPF 119.331742
YER 282.183778
ZAR 20.64693
ZMK 10437.625288
ZMW 28.490523
ZWL 373.384697
  • AEX

    -4.3000

    931.23

    -0.46%

  • BEL20

    -32.6800

    4505.99

    -0.72%

  • PX1

    -31.8800

    7743.9

    -0.41%

  • ISEQ

    -77.3300

    11639.17

    -0.66%

  • OSEBX

    3.2200

    1614.14

    +0.2%

  • PSI20

    23.1900

    7502.86

    +0.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    2.3700

    2635.32

    +0.09%

  • N150

    -6.8800

    3612.14

    -0.19%

Ukraine : l'ONU envoie un nouveau convoi pour évacuer Azovstal, les Ukrainiens démentent toute trêve
Ukraine : l'ONU envoie un nouveau convoi pour évacuer Azovstal, les Ukrainiens démentent toute trêve / Photo: Dimitar DILKOFF - AFP/Archives

Ukraine : l'ONU envoie un nouveau convoi pour évacuer Azovstal, les Ukrainiens démentent toute trêve

L'ONU a annoncé jeudi l'envoi d'un nouveau convoi pour évacuer les civils de l'usine Azovstal à Marioupol, la dernière poche de résistance aux forces russes dans ce port stratégique du Donbass, même si les Ukrainiens accusaient Moscou de ne pas y tenir sa promesse de trêve.

Taille du texte:

Les informations sur la situation dans l'immense aciérie de Marioupol étaient contradictoires.

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé jeudi soir que "l'armée russe était toujours prête à assurer l'évacuation des civils" d'Azovstal, qui pourraient être encore 200 piégés avec les combattants ukrainiens dans ce complexe.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a quant à lui également déclaré que l'armée russe respectait le cessez-le-feu autour de l'usine, qu'elle a annoncé mercredi pour trois jours. Et affirmé que des couloirs humanitaires autour d'Azovstal "fonctionnaient" ce jeudi.

Mais le commandant-adjoint du régiment Azov qui défend ces installations, Sviatoslav Palamar, a assuré dans une vidéo que des "combats sanglants" se déroulaient à l'intérieur même du site et que les Russes "ne tenaient pas leur promesse" de trêve.

Un conseiller de la présidence ukrainienne, Olexiï Arestovitch, a de son côté dit que les Russes arrivés dans l'usine avaient été un premier temps "repoussés". Mais il a refusé d'en dire plus, soulignant disposer d'informations "contradictoires".

"A l'heure où nous parlons, un convoi est en route pour arriver à Azovstal d'ici demain matin avec l'espoir de récupérer les civils restants dans ce sombre enfer, qu'ils habitent depuis tant de semaines et de mois, et de les ramener en sécurité", a déclaré M. Griffiths à Varsovie. Le Comité international de la Croix-rouge (CICR) a confirmé y être associé.

Une centaine de civils avaient déjà pu quitter ce complexe le week-end dernier, à l'occasion d'une évacuation organisée avec l'ONU et le CICR.

- Livraisons occidentales -

La prise totale de Marioupol, une cité portuaire de près de 500.000 habitants avant-guerre dévastée par deux mois de siège et de bombardements russes, serait une victoire importante pour la Russie à l'approche du 9 mai, jour où elle célèbre avec un grand défilé militaire sur la Place Rouge sa victoire sur l'Allemagne nazie en 1945.

Les Ukrainiens ont affirmé que les Russes se préparaient à aussi en organiser un à Marioupol ce jour-là.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, Moscou n'a pu revendiquer le contrôle total que d'une ville d'importance, celle de Kherson, dans le sud.

Dmitri Peskov a reconnu jeudi que le soutien occidental avait freiné l'offensive déclenchée le 24 février.

"Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Otan dans son ensemble partagent en permanence des données du renseignement avec les forces armées ukrainiennes. Conjuguées aux approvisionnements en armes (...), ces actions ne permettent pas d'achever rapidement" l'offensive, a-t-il lâché, après que le New York Times eut écrit que les renseignements fournis par Washington à Kiev avaient permis de cibler plusieurs généraux russes.

Ces actions "ne sont toutefois pas en mesure d'empêcher" la Russie d'atteindre ses "objectifs" en Ukraine, a-t-il ajouté, après 10 semaines d'une opération militaire qui a fait des milliers de morts et poussé à l'exil plus de cinq millions d'Ukrainiens.

- Appel de fonds mondial -

Dans ce contexte, le président Volodymyr Zelensky, qui ne cesse de réclamer plus de sanctions contre la Russie et plus de livraisons d'armes, a lancé jeudi une campagne mondiale de levée de fonds pour l'Ukraine, via une plateforme.

"En un clic, vous pouvez donner des fonds pour aider nos défenseurs, sauver nos civils et reconstruire l'Ukraine", a-t-il expliqué dans une vidéo sur Twitter. La page d'accueil de la plateforme propose de choisir entre un don pour financer la défense, l'aide médicale ou la reconstruction.

Plus de six milliards d'euros "pour aider l'Ukraine et tous ceux qui (la) soutiennent" ont parallèlement été collectés au cours d'une conférence internationale des donateurs à Varsovie, a annoncé jeudi le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki.

Les forces russes poursuivent par ailleurs leur offensive, notamment dans l'est.

Selon le gouverneur de la région de Donetsk, 25 civils ont été blessés dans une frappe dans la nuit sur un quartier d'habitation à Kramatorsk.

Moscou a affirmé y avoir visé un poste de commandement ukrainien et deux entrepôts militaires sur l'aérodrome de cette ville.

La Russie a également dit avoir tiré des missiles "de haute précision" dans le sud, en particulier sur un aéroport militaire près de Kirovograd, et sur un dépôt de munitions et un dépôt de carburants dans la région de Mykolaïv.

"L'ennemi a perdu le contrôle de plusieurs localités près des régions de Mykolaïv et de Kherson", a néanmoins assuré l'état-major ukrainien jeudi matin.

Aux frontières nord de l'Ukraine, le Bélarus - un allié de Moscou - a entamé mercredi des manoeuvres militaires "surprise" censées tester les capacités de réaction de son armée, selon son ministère de la Défense.

Et la Russie a annoncé mercredi soir que son armée avait simulé des tirs de missiles à capacité nucléaire dans l'enclave russe de Kaliningrad, entre la Pologne et la Lituanie, deux pays membres de l'UE.

- Nouvelles sanctions -

Le président du Conseil européen Charles Michel s'est pour sa part prononcé jeudi pour une confiscation des avoirs russes gelés dans l'UE dans le cadre des sanctions contre la Russie, afin d'aider à reconstruire l'Ukraine.

"Je suis absolument convaincu que c'est extrêmement important non seulement de geler les avoirs, mais aussi de rendre possible leur confiscation, afin de les rendre disponibles pour le pays qui se reconstruit", a-t-il déclaré à l'agence de presse Interfax-Ukraine.

Mercredi, la Commission européenne a proposé, dans le cadre d'un sixième paquet de sanctions de l'UE, un embargo progressif sur le pétrole importé de Russie.

Si les Etats membres de l'Union européenne donnent - à l'unanimité - leur feu vert, "nous renoncerons progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six mois et à celles de produits raffinés d'ici la fin de l'année", a dit la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

Le projet de Bruxelles prévoit une exemption provisoire pour la Hongrie et la Slovaquie, deux pays enclavés et totalement dépendants des livraisons par l'oléoduc "Droujba", qui pourront continuer leurs achats à la Russie en 2023.

Budapest a toutefois écarté ce projet en l'état, s'attirant les foudres du chef de la diplomatie ukrainienne, qui a accusé tout pays s'opposant à un tel embargo de "complicité" des crimes imputés aux Russes en Ukraine.

Outre les mesures sur le pétrole, l'Union européenne a aussi proposé mercredi d'exclure trois banques russes supplémentaires - dont Sberbank, le plus gros établissement russe - du système financier international Swift.

Volodymyr Zelensky a de son côté invité à Kiev le chancelier allemand Olaf Scholz et le président Frank-Walter Steinmeier, trois semaines après avoir snobé ce dernier qui avait voulu y effectuer une visite, a-t-on appris jeudi auprès de la présidence allemande.

Une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Ukraine était par ailleurs prévue pour jeudi soir à New York.

burx-cat/pop/bds

M.J.Baumann--NZN