Zürcher Nachrichten - Zelensky fait pression sur le G7 qui veut durcir encore le ton face à Moscou

EUR -
AED 4.294065
AFN 76.965337
ALL 96.444734
AMD 442.807225
ANG 2.093019
AOA 1072.201149
ARS 1681.081514
AUD 1.75983
AWG 2.104648
AZN 1.984017
BAM 1.953626
BBD 2.340925
BDT 142.021952
BGN 1.955522
BHD 0.440751
BIF 3436.734236
BMD 1.169249
BND 1.506649
BOB 8.031063
BRL 6.396841
BSD 1.162231
BTN 104.490059
BWP 15.48197
BYN 3.376228
BYR 22917.276646
BZD 2.337539
CAD 1.614955
CDF 2608.59434
CHF 0.9343
CLF 0.027535
CLP 1080.187598
CNY 8.260273
CNH 8.24991
COP 4489.763422
CRC 572.275383
CUC 1.169249
CUP 30.985093
CVE 110.142429
CZK 24.225783
DJF 206.964106
DKK 7.469197
DOP 74.858295
DZD 151.845653
EGP 55.63064
ERN 17.538732
ETB 181.040501
FJD 2.656296
FKP 0.877997
GBP 0.874937
GEL 3.145252
GGP 0.877997
GHS 13.342152
GIP 0.877997
GMD 85.936491
GNF 10109.922164
GTQ 8.897099
GYD 243.159402
HKD 9.099667
HNL 30.612588
HRK 7.528908
HTG 152.193236
HUF 382.208139
IDR 19494.593071
ILS 3.76936
IMP 0.877997
INR 105.6825
IQD 1522.518696
IRR 49254.60581
ISK 148.600223
JEP 0.877997
JMD 186.374985
JOD 0.829014
JPY 182.3291
KES 150.833237
KGS 102.250844
KHR 4656.897256
KMF 493.423064
KPW 1052.320052
KRW 1721.976381
KWD 0.358714
KYD 0.968518
KZT 602.556872
LAK 25204.843159
LBP 104077.432991
LKR 358.899067
LRD 205.134349
LSL 19.755331
LTL 3.452488
LVL 0.707267
LYD 6.325096
MAD 10.742046
MDL 19.786896
MGA 5189.2917
MKD 61.537306
MMK 2456.063202
MNT 4150.080184
MOP 9.315613
MRU 46.35041
MUR 53.867152
MVR 18.011442
MWK 2015.383048
MXN 21.275185
MYR 4.803306
MZN 74.726252
NAD 19.755331
NGN 1693.715686
NIO 42.773132
NOK 11.805706
NPR 167.185523
NZD 2.015235
OMR 0.449589
PAB 1.162207
PEN 3.907452
PGK 4.931596
PHP 68.902653
PKR 328.54081
PLN 4.227864
PYG 7919.356318
QAR 4.236685
RON 5.089511
RSD 117.43233
RUB 92.782638
RWF 1691.639171
SAR 4.387724
SBD 9.62361
SCR 16.056285
SDG 703.310542
SEK 10.837721
SGD 1.513897
SHP 0.877239
SLE 28.176435
SLL 24518.560714
SOS 663.070612
SRD 45.152822
STD 24201.089631
STN 24.473184
SVC 10.169639
SYP 12928.195504
SZL 19.748445
THB 37.17334
TJS 10.750728
TMT 4.104063
TND 3.416198
TOP 2.815271
TRY 49.826386
TTD 7.881196
TWD 36.530609
TZS 2864.645505
UAH 49.203675
UGX 4149.382385
USD 1.169249
UYU 45.549311
UZS 13950.415708
VES 301.205842
VND 30792.167371
VUV 142.555666
WST 3.259643
XAF 655.23623
XAG 0.018849
XAU 0.000278
XCD 3.159954
XCG 2.094687
XDR 0.814904
XOF 655.241828
XPF 119.331742
YER 278.895083
ZAR 19.785414
ZMK 10524.641979
ZMW 27.028268
ZWL 376.497639
  • AEX

    -0.0900

    943.61

    -0.01%

  • BEL20

    -16.4600

    4972.8

    -0.33%

  • PX1

    29.6800

    8052.64

    +0.37%

  • ISEQ

    3.8200

    12742.94

    +0.03%

  • OSEBX

    7.9800

    1636.31

    +0.49%

  • PSI20

    -4.8100

    8013.97

    -0.06%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    76.8700

    4395.43

    +1.78%

  • N150

    6.6100

    3677.5

    +0.18%

Zelensky fait pression sur le G7 qui veut durcir encore le ton face à Moscou

Zelensky fait pression sur le G7 qui veut durcir encore le ton face à Moscou

Invité du sommet du G7 lundi en Allemagne, le président ukrainien a exhorté ses dirigeants à redoubler d'efforts pour mettre un terme rapide à la guerre qui ravage son pays et à durcir encore leurs sanctions contre Moscou.

Taille du texte:

Les dirigeants des sept pays industrialisés, qui affichent ostensiblement leur unité face à Moscou depuis le début de leurs échanges dimanche dans les Alpes bavaroises, lui ont répondu par un soutien clair: le G7 va continuer de soutenir l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra", selon leur déclaration commune.

Parallèlement, ces chefs d'Etat et de gouvernement vont continuer "d'accroître la pression sur Poutine", a promis le chancelier Olaf Scholz, hôte de ce sommet au château d'Elmau dans le sud de l'Allemagne, à travers notamment une nouvelle salve de sanctions ciblant l'économie russe.

Volodymyr Zelensky "a eu un message très fort en disant qu'il fallait faire le maximum pour essayer de mettre fin à cette guerre avant la fin de l'année", ont souligné des sources au sein du G7 à l'issue de l'intervention en visioconférence depuis Kiev du dirigeant ukrainien.

- Pas de négociation -

Il a toutefois exclu toute négociation actuelle avec les Russes, prévenant, selon la présidence française, qu'"aujourd'hui ce n'est pas le moment de la négociation".

Pour appuyer leur soutien, les Occidentaux, Etats-Unis en tête, veulent serrer l'étau sur Moscou en visant tout particulièrement l'industrie de défense russe, selon un haut responsable de la Maison Blanche.

Ils entendent également développer un "mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe", selon ce haut responsable.

Le G7 va également "se coordonner pour utiliser les taxes douanières sur les produits russes afin d'aider l'Ukraine", a poursuivi la même source.

Au premier jour de leurs échanges dimanche, une partie des sept pays industrialisés (Allemagne, France, Etats-Unis, Canada, Japon, Italie, Grande-Bretagne) avaient déjà annoncé décréter un embargo sur l'or nouvellement extrait en Russie.

Malgré la lourdeur des sanctions qui frappent l'économie russe depuis le déclenchement de l'offensive sur l'Ukraine le 24 février, le Kremlin a assuré lundi qu'il n'y avait "aucune raison" d'évoquer un défaut de paiement de la Russie, comme avancé par certains médias.

Les autorités russes ont toutefois annoncé qu'à cause des sanctions, deux versements n'étaient pas parvenus aux créanciers avant la date limite de dimanche.

Alors que Kiev ne cesse de réclamer davantage de livraisons d'armes, les Etats-Unis envisagent désormais de lui fournir un système sophistiqué de missiles sol-air de "moyenne et longue portée".

Sur le terrain, les bombardements russes sur la grande ville de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, et sa région ont fait deux morts et cinq blessés lundi, a indiqué le gouverneur régional Oleg Sinegoubov sur Telegram.

Dimanche, pour la première fois depuis des semaines, Kiev avait été frappée par des missiles russes tandis que des combats acharnés se poursuivaient dans l'est du pays, dans ce conflit meurtrier entré dans son cinquième mois.

Pour Olaf Scholz, ces bombardements sont venus rappeler une nouvelle fois "qu'il était juste d'être unis et de soutenir l'Ukraine".

Le président russe Vladimir Poutine espérait que, "d'une manière ou d'une autre, l'Otan et le G7 se divisent. Mais nous ne l'avons pas fait et nous ne le ferons pas", a également assuré le président américain Joe Biden.

- Menace de crise alimentaire -

Que ce soit lors de leurs échanges ou lors des séances de photo de groupe décontractées, les Occidentaux ont pris soin d'afficher leur unité lors de ce sommet largement consacré à la guerre en Ukraine et à ses répercussions.

Parmi les plus urgentes, la crise alimentaire qui menace une partie de la planète alors que des milliers de tonnes de céréales dorment dans les silos ukrainiens en raison du blocus ou de l'occupation des ports de le mer Noire par les Russes.

Les Occidentaux ont exigé de la Russie qu'elle permette "le libre passage des marchandises agricoles depuis les ports ukrainiens de la mer Noire".

Le Premier ministre britannique Boris Johnson devait également demander une "action urgente" pour relancer les exportations vitales de céréales de l'Ukraine alors que les pays les plus pauvres sont au bord du gouffre, a fait savoir Downing Street.

Cette grave menace qui plane sur nombre de pays émergents est également au coeur des discussions qu'ont entamées lundi les chefs d'Etat et de gouvernement avec les dirigeants des cinq pays invités cette année en Bavière (Inde, Argentine, Sénégal, Indonésie et Afrique du Sud).

L'Inde, le Sénégal et l'Afrique du Sud se sont abstenus lors du vote d'une résolution de l'ONU condamnant l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Le chef de l'Etat indonésien et président du G20 Joko Widodo doit également se rendre prochainement en Ukraine et en Russie pour discuter des conséquences économiques et humanitaires de l'invasion russe.

Les économies émergentes sont particulièrement exposées au risque de pénuries alimentaires et à la crise climatique, autre urgence que les sept dirigeants doivent aborder avec leurs invités.

Dans un contexte de pénurie de gaz russe, des ONG de défense de l'environnement craignent que le G7 ne recule sur ses engagements à mettre fin au financement international des combustibles fossiles.

O.Pereira--NZN