Zürcher Nachrichten - A Khartoum, des milliers d'anti-putsch sous les grenades lacrymogènes

EUR -
AED 4.255164
AFN 80.514972
ALL 97.602132
AMD 444.99726
ANG 2.073339
AOA 1062.330086
ARS 1475.639859
AUD 1.786558
AWG 2.085272
AZN 1.96659
BAM 1.955748
BBD 2.339238
BDT 140.646293
BGN 1.95506
BHD 0.436783
BIF 3389.725554
BMD 1.158484
BND 1.490561
BOB 8.005858
BRL 6.434267
BSD 1.158579
BTN 99.700233
BWP 15.651723
BYN 3.7915
BYR 22706.295576
BZD 2.327259
CAD 1.593351
CDF 3343.385897
CHF 0.933154
CLF 0.029132
CLP 1117.937824
CNY 8.322211
CNH 8.325686
COP 4653.574184
CRC 584.589639
CUC 1.158484
CUP 30.699838
CVE 110.577108
CZK 24.652444
DJF 205.885996
DKK 7.464399
DOP 69.915166
DZD 151.197982
EGP 57.242916
ERN 17.377267
ETB 158.009705
FJD 2.618117
FKP 0.862864
GBP 0.864305
GEL 3.139818
GGP 0.862864
GHS 12.057084
GIP 0.862864
GMD 82.822822
GNF 10027.841648
GTQ 8.889766
GYD 242.296752
HKD 9.092823
HNL 30.526336
HRK 7.535018
HTG 152.115991
HUF 399.159879
IDR 18908.146323
ILS 3.895873
IMP 0.862864
INR 99.684081
IQD 1517.614653
IRR 48786.675598
ISK 141.821776
JEP 0.862864
JMD 185.735105
JOD 0.821387
JPY 172.244054
KES 150.025754
KGS 101.30965
KHR 4657.107266
KMF 492.938138
KPW 1042.600193
KRW 1613.039082
KWD 0.354172
KYD 0.965483
KZT 618.759034
LAK 24982.717601
LBP 103742.283923
LKR 349.160798
LRD 232.855086
LSL 20.690254
LTL 3.420704
LVL 0.700756
LYD 6.279223
MAD 10.476753
MDL 19.695651
MGA 5132.086314
MKD 61.558378
MMK 2431.630008
MNT 4154.634487
MOP 9.366874
MRU 46.10444
MUR 52.977317
MVR 17.840567
MWK 2011.708926
MXN 21.760427
MYR 4.919503
MZN 74.096625
NAD 20.690848
NGN 1771.044679
NIO 42.574227
NOK 11.952894
NPR 159.518796
NZD 1.955166
OMR 0.445438
PAB 1.158579
PEN 4.10912
PGK 4.776721
PHP 66.30818
PKR 330.167579
PLN 4.259168
PYG 8967.763655
QAR 4.217581
RON 5.073467
RSD 117.160059
RUB 90.415422
RWF 1664.162939
SAR 4.34541
SBD 9.62207
SCR 17.173361
SDG 695.658362
SEK 11.307521
SGD 1.490373
SHP 0.910387
SLE 26.471071
SLL 24292.844628
SOS 662.070664
SRD 42.727282
STD 23978.28952
SVC 10.137733
SYP 15062.437978
SZL 20.690945
THB 37.64454
TJS 11.076052
TMT 4.06628
TND 3.366846
TOP 2.713292
TRY 46.648092
TTD 7.864861
TWD 34.074529
TZS 3023.644083
UAH 48.504122
UGX 4150.890603
USD 1.158484
UYU 46.868765
UZS 14799.638982
VES 135.502128
VND 30305.953687
VUV 138.596269
WST 3.197572
XAF 655.945375
XAG 0.030418
XAU 0.000347
XCD 3.130862
XDR 0.813014
XOF 652.226574
XPF 119.331742
YER 279.600253
ZAR 20.682881
ZMK 10427.746868
ZMW 27.08152
ZWL 373.031526
  • AEX

    12.3600

    914.47

    +1.37%

  • BEL20

    50.6200

    4530

    +1.13%

  • PX1

    99.6200

    7822

    +1.29%

  • ISEQ

    103.6700

    11250.91

    +0.93%

  • OSEBX

    0.8000

    1610.4

    +0.05%

  • PSI20

    1.5400

    7695.57

    +0.02%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    25.4200

    2567.85

    +1%

  • N150

    24.1800

    3633.61

    +0.67%

A Khartoum, des milliers d'anti-putsch sous les grenades lacrymogènes
A Khartoum, des milliers d'anti-putsch sous les grenades lacrymogènes

A Khartoum, des milliers d'anti-putsch sous les grenades lacrymogènes

Des milliers de Soudanais qui défilent encore jeudi pour réclamer justice pour les dizaines de morts de la répression depuis le putsch d'octobre ont une nouvelle fois essuyé des tirs de grenades lacrymogènes, en dépit des critiques venues de l'étranger.

Taille du texte:

A Khartoum-Nord, la banlieue nord-est de la capitale soudanaise, 2.500 manifestants s'étaient rassemblés pour demander justice pour les 79 d'entre eux tués depuis le coup d'Etat du 25 octobre --quasiment tous par des balles dans la tête ou la poitrine, selon un syndicat de médecins pro-démocratie.

Pour tenter de les disperser, les forces de sécurité ont tiré en fin de journée des grenades lacrymogènes, a constaté un journaliste de l'AFP.

Au même moment, plus de 5.000 personnes convergeaient vers la maison de la famille de Mohammed Youssef, un Soudanais de 27 ans mortellement touché à la poitrine lors de manifestations anti-putsch dimanche, à Omdourman, l'autre banlieue de Khartoum sur la rive nord du Nil, tandis que d'autres encore érigeaient des barricades de pierres dans le centre de la capitale.

Non loin de là, l'émissaire de l'ONU au Soudan, Volker Perthes, recevait le général Abdel Fattah al-Burhane, l'auteur du coup d'Etat désormais seul aux manettes du pays, trois ans après la destitution d'un autre général, le dictateur Omar el-Béchir.

Une fois de plus, il l'enjoignait "à faire cesser les violences qui accompagnent les manifestations", rapportent les autorités.

Car, accuse l'ONG des droits humains Human Rights Watch (HRW), "la police tire des balles réelles sur des manifestants non armés".

- Kalachnikov et grenades mortelles -

Elle cite notamment des témoins ayant vécu le déchaînement de violence du 17 janvier, la deuxième journée la plus meurtrière depuis le putsch avec au moins huit morts.

Au moins six d'entre eux disent avoir vu la police "tirer des balles réelles" tandis que HRW dit avoir identifié sur des vidéos des officiers de police armés de fusils Kalachnikov.

Le pouvoir militaire, qui assure régulièrement interdire à ses hommes d'ouvrir le feu, a malgré tout reconnu récemment avoir "confisqué des Kalachnikov" à certains d'entre eux après les avoir identifiés dans des vidéos circulant partout sur les réseaux sociaux.

Outre les balles réelles, "la police anti-émeute tire des grenades lacrymogènes directement sur les manifestants", ajoutent les témoins.

"Alors que nous reculions pour nous protéger, j'ai reçu une grenade dans le dos. J'ai vu deux autres manifestants être touchés à la tête et à la poitrine" par ces culasses métalliques qui peuvent être létales, raconte l'un d'eux, cité par HRW.

Surtout, insiste-t-il, "il n'y a eu aucune sommation" des forces de sécurité "et aucune provocation de la part des manifestants".

Si Washington a gelé 700 millions de dollars d'aide et la Banque mondiale l'intégralité de ses paiements au Soudan dans la foulée du putsch, pour HRW, il faut "des mesures concrètes pour faire cesser la répression".

La secrétaire d'Etat adjointe américaine, Molly Phee, a récemment menacé de "faire payer aux dirigeants militaires un coût plus lourd encore si la violence continue".

"Nous étudions tous les outils (...) pour réduire les fonds dont dispose le régime militaire soudanais et pour isoler les entreprises tenues par l'armée", a-t-elle déclaré, alors qu'au Soudan, où 80% des ressources échappent au contrôle de l'Etat, les militaires tiennent de nombreuses entreprises allant de l'élevage de volailles à la construction.

W.F.Portman--NZN