Zürcher Nachrichten - Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma français

EUR -
AED 4.303863
AFN 82.246499
ALL 98.021992
AMD 449.671513
ANG 2.097286
AOA 1074.646617
ARS 1391.811212
AUD 1.792193
AWG 2.112377
AZN 1.996908
BAM 1.955241
BBD 2.364524
BDT 143.229075
BGN 1.955241
BHD 0.440474
BIF 3488.003358
BMD 1.171915
BND 1.494273
BOB 8.091688
BRL 6.421514
BSD 1.171065
BTN 100.139387
BWP 15.656526
BYN 3.832405
BYR 22969.536814
BZD 2.352328
CAD 1.606755
CDF 3376.287953
CHF 0.936512
CLF 0.028433
CLP 1091.108233
CNY 8.405566
CNH 8.406054
COP 4731.24812
CRC 590.631236
CUC 1.171915
CUP 31.055751
CVE 110.233503
CZK 24.729407
DJF 208.540413
DKK 7.459948
DOP 69.670093
DZD 151.08583
EGP 58.232361
ERN 17.578727
ETB 158.200997
FJD 2.626555
FKP 0.854244
GBP 0.854103
GEL 3.188067
GGP 0.854244
GHS 12.121536
GIP 0.854244
GMD 83.796446
GNF 10146.100911
GTQ 9.006427
GYD 244.900024
HKD 9.198773
HNL 30.599257
HRK 7.534833
HTG 153.526132
HUF 398.896931
IDR 19027.50725
ILS 3.968937
IMP 0.854244
INR 100.146599
IQD 1534.061666
IRR 49366.925837
ISK 141.989691
JEP 0.854244
JMD 187.676374
JOD 0.830934
JPY 169.511712
KES 151.356752
KGS 102.418398
KHR 4694.658575
KMF 492.794764
KPW 1054.746821
KRW 1599.172416
KWD 0.35836
KYD 0.975921
KZT 609.225923
LAK 25253.784127
LBP 104926.318947
LKR 351.19965
LRD 234.213077
LSL 20.971708
LTL 3.460361
LVL 0.70888
LYD 6.342188
MAD 10.573479
MDL 19.832333
MGA 5148.528888
MKD 61.512424
MMK 2460.534478
MNT 4199.800299
MOP 9.469694
MRU 46.702655
MUR 52.924131
MVR 18.051875
MWK 2030.619782
MXN 22.061348
MYR 4.955448
MZN 74.956135
NAD 20.971708
NGN 1809.132725
NIO 43.097686
NOK 11.809718
NPR 160.223219
NZD 1.935291
OMR 0.448972
PAB 1.171065
PEN 4.156612
PGK 4.83062
PHP 66.342555
PKR 332.139896
PLN 4.243905
PYG 9345.329718
QAR 4.26858
RON 5.081311
RSD 117.146527
RUB 92.123677
RWF 1691.016818
SAR 4.395033
SBD 9.782372
SCR 17.186389
SDG 703.739351
SEK 11.120893
SGD 1.495251
SHP 0.920941
SLE 26.372388
SLL 24574.478898
SOS 669.208784
SRD 44.293749
STD 24256.277385
SVC 10.247072
SYP 15237.425283
SZL 20.967009
THB 38.151742
TJS 11.546601
TMT 4.113422
TND 3.423522
TOP 2.744747
TRY 46.659846
TTD 7.948729
TWD 34.106291
TZS 3085.918247
UAH 48.826249
UGX 4209.797116
USD 1.171915
UYU 47.17652
UZS 14739.788336
VES 124.930261
VND 30581.125672
VUV 140.267499
WST 3.208176
XAF 655.769624
XAG 0.032563
XAU 0.000358
XCD 3.16716
XDR 0.815567
XOF 655.769624
XPF 119.331742
YER 283.896869
ZAR 20.941843
ZMK 10548.646794
ZMW 27.725078
ZWL 377.356198
  • AEX

    9.4700

    920.14

    +1.04%

  • BEL20

    38.0000

    4509.03

    +0.85%

  • PX1

    134.5200

    7691.55

    +1.78%

  • ISEQ

    135.1600

    11398.19

    +1.2%

  • OSEBX

    10.2200

    1607.73

    +0.64%

  • PSI20

    92.1500

    7523.59

    +1.24%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    4.2300

    2493.06

    +0.17%

  • N150

    29.3400

    3607.8

    +0.82%

Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma français
Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma français / Photo: VALERY HACHE - AFP/Archives

Cannes rend hommage à Pierre Richard, clown sensible du cinéma français

Pilier de la comédie populaire française, Pierre Richard, auquel le Festival de Cannes rend hommage jeudi, incarne à la perfection le clown sensible, l'hurluberlu gaffeur, la tête dans la Lune et les pieds sur les plateaux de tournage.

Taille du texte:

"L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme", son dernier film et le premier qu'il réalise depuis près de 30 ans, est projeté en séance spéciale, avant de sortir en salles le 24 septembre.

Selon son résumé, il s'agit d'une histoire d'amitié entre deux hommes de générations différentes unis "par l'amour de la nature et une grande affection pour un ours échappé d'un cirque".

A 90 ans, dont plus de 60 ans de carrière, Pierre Richard, qui restera à jamais le "Grand blond avec une chaussure noire" (1972), a fait rire de sa gaucherie dans plus de 100 longs-métrages, traversant comme peu d'acteurs l'histoire de la comédie française.

Inoubliable avec son grand sourire et sa tignasse frisée dans les succès de Francis Veber ("La Chèvre", "Le Jouet"...), il a encore prêté ces dernières années son capital sympathie à Pierrot, l'un des incorrigibles vieillards des "Vieux Fourneaux" (2018), ou au druide Panoramix dans "Astérix et Obélix: l'Empire du milieu" (2023).

Cet acteur au jeu burlesque, volontiers lunaire, a reçu en 2006 un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Lors de la remise du prix, la musique du "Grand blond" accompagnant son entrée sur scène, il a écouté l'ovation de ses pairs avant de lâcher: "moi qui n'ai jamais été qu'un impair..."

- "Tu es un personnage" -

De son vrai nom Pierre Defays (Richard est son deuxième prénom), il naît le 16 août 1934 à Valenciennes (Nord).

Ses parents étant séparés, il grandit en partie dans le château de son grand-père, aristocrate et grand industriel, qui rêve pour lui d'études brillantes.

Le jeune homme obtient un diplôme de kinésithérapeute mais préfère suivre des cours d'art dramatique à Paris. Après des passages dans des cabarets, il débute au cinéma avec un petit rôle dans "Alexandre le bienheureux" (1968).

Le réalisateur Yves Robert lui dit : "tu n'es pas un acteur, tu es un personnage, alors fais ton cinéma toi-même". Au départ vexé, Pierre Richard retiendra la leçon.

Car il fait partie de ces personnes qui perdent régulièrement leur carte de crédit, qui mettent leur cigarette à l'envers et allument le filtre, qui se coincent le doigt dans l'anse d'une tasse: "dans un film, c'est drôle mais, dans la vie, ça me pose de vrais problèmes", admet-il.

En 1970, il écrit, réalise et interprète son premier film, le bien-nommé "Le distrait" puis, en 1972, "Les malheurs d'Alfred".

Cette même année sort "Le grand blond..." du même Yves Robert, dans lequel il incarne un violoniste étourdi, provoquant catastrophe sur catastrophe, hypnotisé par la chute de reins de Mireille Darc.

Il enchaîne les comédies, dirigé par Claude Zidi, Georges Lautner ou Gérard Oury. Parallèlement, il met en scène "Je sais rien mais je dirai tout" (1973), "Je suis timide mais je me soigne" (1978), "C'est pas moi, c'est lui" (1979). Il a joué dans les sept films qu'il a réalisés.

- Complice de Depardieu -

Dans les années 1980, il s'essaye à la chanson mais, surtout, joue dans "La chèvre", puis "Les compères" et "Les fugitifs", les trois avec Gérard Depardieu, de Francis Veber. Un triomphe: le premier attire plus de sept millions de spectateurs, les autres près de cinq.

"Quand j'ai arrêté de collaborer avec Francis Veber, je me suis senti un peu orphelin", disait-il au Journal du dimanche en 2000. "On me taillait des costumes dans lesquels j'entrais facilement. J'étais habitué. Et puis, un jour, j'ai trouvé que les costumes ne m'allaient plus, je voulais autre chose".

Se qualifiant de "socialiste romantique", il réalise en 1987 un documentaire sur Che Guevara, tente de changer de registre, sans rencontrer le même succès public, ni se réconcilier avec la critique.

A 80 ans passés, il tourne encore dans deux, trois ou quatre films par an et joue encore à 90 ans au théâtre en solo.

Pierre Richard a deux fils avec sa première épouse, l'actrice Danielle Minazzoli. Il a ensuite épousé l'ex-mannequin brésilienne Ceyla Lacerda.

S.Scheidegger--NZN