Zürcher Nachrichten - Ukraine : les dirigeants occidentaux promettent des "sanctions drastiques" si la Russie envahit

EUR -
AED 4.311
AFN 80.820885
ALL 97.417648
AMD 450.585914
ANG 2.100857
AOA 1076.430383
ARS 1494.336816
AUD 1.782979
AWG 2.115296
AZN 1.998607
BAM 1.953138
BBD 2.368981
BDT 143.434519
BGN 1.954469
BHD 0.442406
BIF 3497.06378
BMD 1.17386
BND 1.499076
BOB 8.10795
BRL 6.483246
BSD 1.173306
BTN 101.342884
BWP 15.680629
BYN 3.839783
BYR 23007.65976
BZD 2.356798
CAD 1.602669
CDF 3391.282552
CHF 0.934968
CLF 0.028434
CLP 1115.460909
CNY 8.39781
CNH 8.407738
COP 4782.024695
CRC 592.300346
CUC 1.17386
CUP 31.107295
CVE 110.113992
CZK 24.548931
DJF 208.726424
DKK 7.464747
DOP 71.193882
DZD 151.950967
EGP 57.587277
ERN 17.607903
ETB 161.833811
FJD 2.630328
FKP 0.865105
GBP 0.870141
GEL 3.18112
GGP 0.865105
GHS 12.26129
GIP 0.865105
GMD 84.518379
GNF 10179.213863
GTQ 9.004728
GYD 245.475451
HKD 9.214274
HNL 30.723521
HRK 7.535127
HTG 153.97278
HUF 396.90599
IDR 19168.608696
ILS 3.934433
IMP 0.865105
INR 101.570425
IQD 1537.005276
IRR 49434.181174
ISK 142.200826
JEP 0.865105
JMD 187.856378
JOD 0.83224
JPY 173.034623
KES 151.591985
KGS 102.481165
KHR 4701.672381
KMF 491.261046
KPW 1056.486107
KRW 1618.131387
KWD 0.358274
KYD 0.977763
KZT 636.859337
LAK 25292.5298
LBP 105128.172712
LKR 354.127374
LRD 235.250388
LSL 20.683334
LTL 3.466104
LVL 0.710056
LYD 6.332397
MAD 10.538038
MDL 19.72928
MGA 5173.016001
MKD 61.476216
MMK 2463.739862
MNT 4214.684151
MOP 9.486771
MRU 46.663001
MUR 53.117367
MVR 18.075399
MWK 2034.553185
MXN 21.783674
MYR 4.954278
MZN 75.080055
NAD 20.682724
NGN 1792.90718
NIO 43.181517
NOK 11.905806
NPR 162.151083
NZD 1.948688
OMR 0.451346
PAB 1.173301
PEN 4.172214
PGK 4.934317
PHP 66.777819
PKR 333.364171
PLN 4.254891
PYG 8788.060528
QAR 4.289817
RON 5.069317
RSD 117.13131
RUB 93.912815
RWF 1696.010246
SAR 4.403819
SBD 9.725543
SCR 16.970316
SDG 704.900424
SEK 11.204941
SGD 1.502089
SHP 0.92247
SLE 26.940572
SLL 24615.265926
SOS 670.594642
SRD 42.95213
STD 24296.535957
STN 24.466863
SVC 10.265965
SYP 15262.515464
SZL 20.665835
THB 37.92857
TJS 11.146456
TMT 4.120249
TND 3.419939
TOP 2.7493
TRY 47.568928
TTD 7.974098
TWD 34.620652
TZS 3016.820182
UAH 49.021217
UGX 4210.261999
USD 1.17386
UYU 46.926246
UZS 14974.591714
VES 141.184152
VND 30672.379883
VUV 140.63702
WST 3.226715
XAF 655.072598
XAG 0.03004
XAU 0.000349
XCD 3.172416
XCG 2.114618
XDR 0.8147
XOF 655.067025
XPF 119.331742
YER 282.841285
ZAR 20.709858
ZMK 10566.152633
ZMW 27.365821
ZWL 377.982503
  • AEX

    5.1800

    913.35

    +0.57%

  • BEL20

    21.1400

    4617.32

    +0.46%

  • PX1

    -32.1900

    7818.28

    -0.41%

  • ISEQ

    154.2600

    11580.98

    +1.35%

  • OSEBX

    10.8100

    1624.96

    +0.67%

  • PSI20

    19.2900

    7737

    +0.25%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    32.1900

    2807.32

    +1.16%

  • N150

    -4.4700

    3721.19

    -0.12%

Ukraine : les dirigeants occidentaux promettent des "sanctions drastiques" si la Russie envahit

Ukraine : les dirigeants occidentaux promettent des "sanctions drastiques" si la Russie envahit

Les dirigeants occidentaux, dont le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, ont promis des sanctions "rapides et drastiques" contre Moscou si la Russie envahit l'Ukraine.

Taille du texte:

Ils se sont entretenus vendredi après-midi alors que s'enlisent les efforts diplomatiques européens pour tenter d'éviter que la crise russo-occidentale autour de ce pays ne dégénère en guerre.

"Les alliés sont déterminés à prendre ensemble des sanctions rapides et drastiques contre la Russie en cas de nouvelles violations de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine", a tweeté le porte-parole du chancelier allemand, à l'issue de cette réunion. "Tous les efforts diplomatiques visent à persuader Moscou d'aller vers une désescalade. Le but est d'empêcher une guerre en Europe".

Outre MM. Biden, Scholz et Macron, la téléconférence avait réuni le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen, Charles Michel, ainsi que le Premier ministre britannique, Boris Johnson, le président polonais, Andrzej Duda, ou encore le président du Conseil italien Mario Draghi, et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.

Ursula von der Leyen a "réaffirmé le fait que toutes les options étaient sur la table et que les sanctions concerneraient les secteurs financier et énergétique, ainsi que les exportations de produits de haute technologie", ont précisé ses services.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a lui déclaré à ses alliés "craindre pour la sécurité de l'Europe".

Signe de la volatilité de la situation, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a estimé vendredi que la Russie pouvait "à tout moment" envahir l'Ukraine, aux frontières de laquelle elle a massé plus de 100.000 militaires et des armes lourdes depuis des mois.

Les Russes "ont tout ce dont ils ont besoin pour tout mettre à exécution, d'une invasion mineure à l'est, d'attaques mineures un peu partout en Ukraine à une invasion complète avec, éventuellement, une occupation de toute l'Ukraine ou de certaines parties" du pays, a déclaré pour sa part le chef du renseignement norvégien, le vice-amiral Nils Andreas Stensønes, soulignant que la décision n'appartient plus qu'au président russe Vladimir Poutine.

Plusieurs séries de pourparlers ces derniers jours n'ont pas permis de progresser pour résoudre la crise, que les Occidentaux décrivent comme la plus dangereuse depuis la fin de la Guerre froide il y a trois décennies.

Moscou, qui a déjà annexé la Crimée en 2014, dément toute velléité agressive envers l'Ukraine, mais conditionne toute désescalade à une série d'exigences, notamment l'assurance que Kiev n'intégrera jamais l'Otan. Inacceptable, jugent les Occidentaux.

- "Zéro collaboration" -

En parallèle de ce constat, la Russie a annoncé de nouvelles manoeuvres militaires à la frontière ukrainienne.

Alors que la Russie mène depuis jeudi des manoeuvres d'envergure au Bélarus, voisin de l'Ukraine, Moscou a annoncé vendredi d'autres entraînements aux "missions de combat" dans la région frontalière russe de Rostov, avec des centaines de soldats et des chars.

Par ailleurs, la marine russe conduit des manoeuvres en mer Noire dont l'Ukraine est aussi riveraine.

Face au spectre d'une guerre sur le sol européen, les dirigeants du Vieux continent poursuivent leurs efforts diplomatiques.

Dans la foulée d'Emmanuel Macron, M. Scholz doit voir lundi à Kiev le président Volodymyr Zelensky, puis Vladimir Poutine mardi à Moscou, où le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou a jugé vendredi que les relations de son pays avec Londres étaient au plus bas en recevant son homologue britannique Ben Wallace.

Jeudi à Berlin, des discussions au format "Normandie", réunissant Russie, Ukraine, Allemagne et France, ont montré le fossé qui sépare Moscou d'avec les Occidentaux et leurs alliés ukrainiens.

Les discussions, qui ont duré près de dix heures, ont été "difficiles", ont indiqué à l'AFP des sources proches des négociateurs français et allemands.

Moscou insiste notamment pour que Kiev négocie directement avec les séparatistes appuyés par la Russie que l'armée ukrainienne combat depuis 2014 dans l'est du pays, un conflit qui a fait plus de 14.000 morts.

L'Ukraine refuse catégoriquement, estimant que Moscou est le seul interlocuteur pertinent en tant que parrain des séparatistes.

Néanmoins, Kiev a estimé vendredi que "tout le monde a la volonté d'obtenir un résultat" et que les pourparlers allaient se poursuivre.

- Risque d'"emballement" -

Dans ce contexte, Joe Biden a exhorté jeudi ses concitoyens à quitter l'Ukraine sans attendre car "les choses pourraient très vite s'emballer".

Il a été suivi vendredi par le Royaume-Uni et la Norvège qui ont lancé des appels similaires à leurs ressortissants dans le pays.

M. Biden a en outre répété qu'il n'enverrait pas de soldats sur le terrain en Ukraine, même pour évacuer des Américains dans l'hypothèse d'une invasion russe, car cela pourrait déclencher "une guerre mondiale".

burs-gkg-pau/mj

F.Carpenteri--NZN