Zürcher Nachrichten - Maladie de Lyme: la controverse ressurgit avec un avis controversé de la HAS

EUR -
AED 4.291877
AFN 80.86012
ALL 97.598394
AMD 448.394165
ANG 2.091145
AOA 1071.500118
ARS 1470.822999
AUD 1.78063
AWG 2.103271
AZN 1.973932
BAM 1.949775
BBD 2.360804
BDT 142.180622
BGN 1.951359
BHD 0.440471
BIF 3483.73429
BMD 1.168484
BND 1.495279
BOB 8.108941
BRL 6.480646
BSD 1.169187
BTN 100.127578
BWP 15.579854
BYN 3.826375
BYR 22902.287545
BZD 2.348642
CAD 1.598924
CDF 3372.244724
CHF 0.931515
CLF 0.028918
CLP 1109.685633
CNY 8.390007
CNH 8.391135
COP 4701.500773
CRC 589.677731
CUC 1.168484
CUP 30.964828
CVE 109.9253
CZK 24.640989
DJF 208.206584
DKK 7.46132
DOP 70.272837
DZD 151.643807
EGP 57.887753
ERN 17.527261
ETB 161.734695
FJD 2.623483
FKP 0.860195
GBP 0.861751
GEL 3.16645
GGP 0.860195
GHS 12.189332
GIP 0.860195
GMD 83.538408
GNF 10145.647121
GTQ 8.982242
GYD 244.624043
HKD 9.172577
HNL 30.586479
HRK 7.538474
HTG 153.405933
HUF 398.681499
IDR 18979.569712
ILS 3.87318
IMP 0.860195
INR 100.188335
IQD 1531.666723
IRR 49222.390939
ISK 142.800154
JEP 0.860195
JMD 186.852573
JOD 0.828496
JPY 171.093525
KES 151.423705
KGS 102.183881
KHR 4689.508112
KMF 491.931282
KPW 1051.623909
KRW 1604.98325
KWD 0.357334
KYD 0.974389
KZT 606.565543
LAK 25192.149234
LBP 104762.4548
LKR 351.234587
LRD 234.42556
LSL 20.738413
LTL 3.450229
LVL 0.706805
LYD 6.31648
MAD 10.511018
MDL 19.782865
MGA 5164.041671
MKD 61.564202
MMK 2453.292929
MNT 4191.124617
MOP 9.454084
MRU 46.453446
MUR 52.756881
MVR 17.995182
MWK 2027.434662
MXN 21.812291
MYR 4.963133
MZN 74.736756
NAD 20.738413
NGN 1786.600268
NIO 43.027034
NOK 11.79549
NPR 160.203925
NZD 1.944362
OMR 0.449308
PAB 1.169187
PEN 4.143097
PGK 4.906837
PHP 66.076602
PKR 332.644336
PLN 4.252697
PYG 9061.995906
QAR 4.263126
RON 5.081276
RSD 117.131165
RUB 91.039736
RWF 1689.479039
SAR 4.382259
SBD 9.741563
SCR 16.489668
SDG 701.672719
SEK 11.14562
SGD 1.496378
SHP 0.918245
SLE 26.285753
SLL 24502.530745
SOS 668.234968
SRD 43.663936
STD 24185.260849
SVC 10.230385
SYP 15192.548431
SZL 20.743896
THB 38.165045
TJS 11.312242
TMT 4.101379
TND 3.411757
TOP 2.736701
TRY 46.813579
TTD 7.939465
TWD 34.176172
TZS 3073.113303
UAH 48.936672
UGX 4190.051572
USD 1.168484
UYU 47.503202
UZS 14794.281544
VES 132.747147
VND 30514.376943
VUV 139.568249
WST 3.21449
XAF 653.936155
XAG 0.031816
XAU 0.000352
XCD 3.157887
XDR 0.81258
XOF 653.936155
XPF 119.331742
YER 282.597698
ZAR 20.729363
ZMK 10517.750801
ZMW 27.389359
ZWL 376.25139
  • AEX

    8.5400

    927.32

    +0.93%

  • BEL20

    41.0000

    4547

    +0.91%

  • PX1

    23.6400

    7902.25

    +0.3%

  • ISEQ

    2.3000

    11482.3

    +0.02%

  • OSEBX

    10.8600

    1632.43

    +0.67%

  • PSI20

    -43.6300

    7747.77

    -0.56%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    93.5200

    2535.29

    +3.83%

  • N150

    15.3600

    3672.92

    +0.42%

Maladie de Lyme: la controverse ressurgit avec un avis controversé de la HAS
Maladie de Lyme: la controverse ressurgit avec un avis controversé de la HAS / Photo: BERTRAND GUAY - AFP/Archives

Maladie de Lyme: la controverse ressurgit avec un avis controversé de la HAS

C'était l'une des grandes polémiques médicales des années 2010: existe-t-il une forme chronique de la maladie de Lyme ? En sourdine depuis les années Covid, le débat reprend en France, après un avis contesté de la Haute autorité de Santé (HAS).

Taille du texte:

La HAS, l'instance française dont les avis visent à orienter les politiques de santé, a publié fin février de nouvelles recommandations sur la prise en charge de la borréliose de Lyme, une infection bactérienne provoquée par les morsure de tiques.

Chaque année, plusieurs dizaines de milliers de Français sont infectés et quelques centaines finissent à l'hôpital. L'infection se traduit le plus souvent par une rougeur de la peau vers la morsure, mais peut aussi causer d'autres troubles, notamment neurologiques.

Or, si la prise en charge immédiate de la maladie ne fait guère débat - vite donner des antibiotiques aux patients -, l'avis de la HAS réveille une polémique largement occultée ces dernières années: l'existence ou non d'une forme chronique.

Un nombre conséquent de patients ont en effet des symptômes pendant des mois, voire des années. Pour une petite part du corps médical, souvent soutenue par les associations de malades, cela s'explique par la persistance durable de la bactérie dans l'organisme.

Mais cette position, qui n'a jamais été appuyée par des études solides, ne convainc pas la majorité des médecins qui peinent néanmoins à expliquer la présence de symptômes à long terme.

Cet antagonisme nuit de longue date au suivi des patients. L'hypothèse d'une présence durable de la bactérie sert de base à des thérapies à l'efficacité non avérée, proposant des mois de prise d'antibiotiques. Mais, parallèlement, des patients témoignent s'être heurtés à des médecins qui refusent largement d'admettre l'existence de symptômes durables.

Le précédent avis de la HAS remontait à 2018 et avait mécontenté les deux camps. Il reconnaissait l'existence de symptômes persistants, des termes qui n'allaient pas assez loin pour les partisans d'une forme chronique, mais qui étaient déjà trop affirmatifs pour les principales sociétés savantes.

- Flou sur les financements -

Celles-ci, aux côtés de l'Académie de médecine, avaient carrément publié leurs propres recommandations, un rare désaveu pour la HAS.

Avec ses nouvelles recommandations, celle-ci s'inscrit a priori dans un contexte plus apaisé, alors que le débat sur le sujet a perdu en visibilité médiatique.

Principale figure des défenseurs de l'existence d'un Lyme chronique dans les années 2010, le professeur Christian Perronne a été décrédibilisé par ses positions lors de la crise du Covid, notamment vaccino-sceptiques.

D'un autre côté, les recherches autour du Covid long ont donné plus de crédibilité aux symptômes dits "post-infectieux". Et c'est bien parmi ces derniers que la HAS classe désormais la forme persistante de la maladie de Lyme.

A certains titres, son nouvel avis va plus loin. Elle insiste quant au fait que les symptômes persistants sont une "pathologie reconnue" et impose d'éviter une "errance médicale" aux patients.

Mais, en phase avec le consensus scientifique sur le sujet, elle ne parle pas de forme chronique et évoque uniquement des symptômes "post-traitement". La nuance est de taille, car elle écarte l'idée d'une présence de la bactérie à long terme, pour privilégier des hypothèses comme un dérèglement du système immunitaire.

"Dans ces conditions, il nous est impossible d’endosser ces recommandations", a prévenu dans un communiqué transmis jeudi à l'AFP la Fédération française contre les Maladies vectorielles à tiques (FFMVT), bastion des partisans d'un Lyme chronique.

La FFMVT, qui a participé aux discussions, dit avoir demandé en vain l'introduction d'un paragraphe évoquant un "dissensus" sur le sujet.

Elle regrette, par ailleurs, que la HAS intègre des psychothérapies dans ses recommandations de suivi. Le sujet est sensible car les associations rejettent en bloc l'idée d'une explication psychosomatique dans certains cas.

Cette polémique de fond se double, par ailleurs, d'accusations quant à l'usage de financements dédiés à la recherche sur la maladie, alors que les parlementaires avaient débloqué fin 2023 dix millions d'euros dans ce but.

Selon la FFMVT, l'Inserm en a consacré l'essentiel à combler ses frais de fonctionnement. Interrogé par l'AFP, l'institut a contesté cette interprétation, affirmant que l'usage des dix millions serait étalé sur plusieurs années et niant tout "déficit à combler".

L.Zimmermann--NZN